29 janvier 2007

Train-train quotidien

Pas grand chose de nouveau ces derniers temps. Enfin disons qu'il y a moins de trucs à raconter qu'à mon arrivée (d'un côté, c'est plutôt normal, je me fais de plus en plus à mon nouveau chez moi). Juste quelques petites anecdotes diverses et éparses.

L'Irlande, c'est pas mal, mais alors c'est pas commode pour la vie de tous les jours. Le plus gros défaut qu'on pourrait y trouver, et que j'ai déjà certainement cité dans un post précédent dont je ne me souviens plus et dont je ne peux aller voir le contenu étant donné que je n'ai toujours pas de net chez moi et que je tape justement ces phrases dans mon lit (une petite virgule pour le souffle), c'est que la vie est quand même assez chère. Je dirais en moyenne entre 30% et 50% plus chère (c'est assez outrant de voir des paquets de céréales ou du PQ à 5€). Heureusement qu'il y a un Lidl pas loin de chez moi qui offre de la bouffe à un prix abordable.

Non, c'est surtout des petits trucs de la vie si discrets qu'on n'y pense jamais lorsqu'ils se déroulent bien. Par exemple, il n'y a pas de supermarché ici. Des boutiques de bouffe, ça, on en a à tire-larigot (orthographe à vérifier), mais des échoppes "pratiques", c'est une autre paire de co... de manches. Encore à titre d'exemple, j'ai parcouru les deux principales (enfin je crois) rues marchandes de Dublin à la recherche de ciseaux, de multi-prises, de pâte-à-fix, d'encens, de poêles et d'autres trucs utiles dont je n'aurais pas pensé, et ben ce fut long avant de choper un magasin où j'ai pu enfin trouver des ciseaux. Le reste, niet! Le plus hallucinant, c'est qu'on trouve, dans les quelques magasins de bric-à-brac, les trucs parmi les plus inutiles de la création, comme une lampe USB ou des mini-ventilateurs (cool en plein hiver!). Ça me tue. Et apparemment, pas de magasin de bricolage en ville, il faut aller dans les bleds à côté de Dublin! J'vous jure!

Autre truc un peu paralysant, ce sont les transports en commun. En fait, ça doit être bien pratique pour les gens qui connaissent, mais pour les ch'tits nouveaux comme moi, les lignes de bus restent encore bien floues. Ils pourraient faire un truc simple comme les cartes de la RATP où l'on voit les lignes colorées traverser la ville, et ben non. Je suis allé aux guichets des bus de Dublin pour voir s'ils avaient pas un truc utile, et ben non! Des horaires, tant qu'on veut, mais des cartes, nada! Je vais devoir aller chercher ça sur le net demain au bureau, parce que bon, se balader à pied c'était sympa quand j'étais encore perdu sans carte, mais là, le paysage autour de chez moi commence à devenir lassant à pieds.

Il faut payer pour se faire ramasser les poubelles! La première semaine, je les avais placées devant la maison et elles ont été prises sans problème. C'est quand j'ai vu Neil (mon coloc') avec des espèces de grandes étiquettes bleues brillantes venir dans la cuisine qu'il m'a expliqué qu'il fallait placer une étiquette sur chaque sac pour que les éboueurs les ramassent. Ma première semaine, c'était un coup de chance. Je crois que c'est 8E pour 3 étiquettes. Ça fait cher le sac. Du coup, on bourre les sacs poubelles jusqu'à ras la gueule. C'est pas pratique, mais bon...

Une chose bien : le cinéma en version originale sans sous-titres. Je suis allé voir "The Last King of Scotland" hier avec Alexia, ma petite amie autrichienne (le film est bien, pas forcément grandiose mais très regardable). Je passerai sur les places de ciné plein tarif qui sont à 9,20E. Et encore, j'ai pu faire valoir mon statut d'étudiant avec mon certificat de scolarité français, ce qui m'a valu 3E de réduction. Enfin à l'origine, c'était pour dire que ça fait plaisir de voir de la VO sans avoir le bas de l'écran gâché par les sous-titres.
Tiens? Je crois que mon coloc' est en train de niquer sa petite amie dans sa chambre qui est juste au-dessus de la mienne. Bah, je me vengerai!

À ce sujet, tout continue pour le mieux avec Alexia. Comme indiqué plus haut, nous sommes allés au ciné hier, nous sommes également allés boire plusieurs coups durant cette semaine, elle a passé la nuit de vendredi avec moi et il va de soi que nous retournerons nous balader dans les rues dublinoises à la recherche de nouveaux pubs la semaine prochaine. Ça fait quand même drôlement chaud au coeur d'avoir enfin une vraie petite amie. Je sens qu'elle est bien avec moi, elle est câline et elle a envie de me faire découvrir l'Irlande (ce qui tombe bien car elle travaille dans le tourisme pour mémoire). Bref, tout roule avec elle! Bon, forcément, fallait encore que je tombe sur une petite, mais elle vaut le coup. Et puis ça me fera un contact en Autriche au cas où!
Au fait, hier au pub après le cinéma, elle m'a fait part d'une information assez intéressante. La Guinness contient un peu moins que 2 fois moins de calories que les autres bières "classiques", mais ça ne l'empêche pas de contenir moultes substances qu'elles sont bien pour le corps. Bref, la Guinness, ça nourrit et ça fait pas grossir. La Guinness, ça poutre.

À propos de grossir, c'est marrant mais je n'ai jamais fait aussi gaffe à mon équilibre alimentaire que depuis que je suis arrivé. Bon, je mange toujours autant, ça ça change pas. Voire plus d'ailleurs, l'air de la mer doit me jouer des tours parce que j'ai tout le temps faim et pourtant, je me fait des plats en conséquence! Les plâtrées de riz et de pâtes que je me fais, avec deux steaks ou 3 oeufs en même temps m'auraient fait frémir en temps normal. Ben là, ça me remplit convenablement, c'est tout. Le pire, c'est que même après un gros repas, si je sors dans la rue, les effluves des restaurants me rouvrent l'appétit. Mais je parlais d'équilibre, le truc c'est que je fais vachement gaffe à manger fruits et légumes. Je me suis mis à bouffer régulièrement des carottes, des pommes, des bananes, du raisin. Bon, ce paragraphe est surtout là pour rassurer ma môman sur mon bien-être stomacal.

Du fait qu'il y a un nouveau portable arrivé au bureau, j'ai pu garder un ancien (de configuration correcte cependant) pour chez moi! Chouette, je vais pouvoir m'occuper le soir, d'autant plus que Neil m'a filé la première saison de Battlestar Galactica. Damien m'en avait dit du bien dans mon ancien appart' kremlinois, mais j'ai jamais eu le courage de commencer cette série. Bah! Là, j'ai tout mon temps!

J'ai complètement changé la disposition des meubles dans ma chambre! C'est dingue l'espace que l'on peut gagner en réorganisant. Bon, y'a quelques défauts (notamment la table de chevet au pied du lit), mais en tout cas, j'ai l'emplacement pour mon futur bureau (que je compte faire payer par le propriétaire) qui est réservé. Par contre, c'est horrible à quel point ma chambre manque de prises électriques: je n'en ai qu'une! D'où la multi-prise de tout à l'heure que les boutiques de Dublin ne sont pas foutues de fournir!

Bon, j'ai certainement un peu exagéré sur la description que j'ai faite de la maison dans mes premiers posts. C'est certainement le contraste entre mon ex-appart' neuf et propre du KB et cette vieille bicoque mal foutue ici. Mais une fois qu'on s'y est fait, c'est quand même très vivable. C'est juste qu'il y a des tas de choses à améliorer. Par contre, j'ai toujours autant de mal avec la salle de bain. La baignoire est un peu sale, l'eau chaude pas forcément très pressée d'arrivée, pas de porte-serviette, l'évier tout petit, le plancher pas très accueillant pour les pieds nus, le chauffage qui ne fonctionne pas bien, la peinture mal faite, le bordel de mon coloc', pas de porte-gant non plus, l'évier a deux robinets, un pour l'eau chaude, l'autre pour l'eau froide, ce qui est pratique pour avoir de l'eau chaude non-brûlante, pas de tapis de bain, pas de dévidoir à PQ... Enfin bref, j'arrive pas à l'accepter cette salle de bain. Ça va être ma priorité quand j'aurais réussi à débloquer un petit budget travaux (par le propriétaire encore une fois j'espère).

Je vais peut-être faire mon premier voyage extra-dublinois le week-end du 12 février. J'ai une amie que je n'ai pas revue depuis la maternelle et qui m'a recontacté il y a peu qui va faire un tour à Galway, et elle m'a proposé de l'accompagner, que nous puissions nous revoir et nous raconter nos vies respectives. Comme elle à l'air de connaître comment ça marche dans le coin (elle vit en Angleterre depuis un bout de temps, et donc elle a eu maintes occasions d'aller en Irlande), ça sera toujours moins stressant pour moi d'avoir quelqu'un pour surveiller un peu mes arrières administratifs (pour le train, l'hôtel, toussa).

Bon, fin de la petite liste de mes expériences irlandaises. Ce qui tombe bien en fait, car je compte aller me coucher... Bonne nuit!

22 janvier 2007

Petit bonhomme de chemin

Un petit samedi soir tranquille, après une sortie encore à Temple Bar voir s'il n'y aura pas un pub sympa dans lequel passer un peu de bon temps avec de la bonne musique... Ben en fait non, pas trouvé ce
soir. J'ai bien siroté un whiskey (pour changer un peu) dans un établissement pas loin de celui où j'ai rencontré mon autrichienne, mais seul, c'est jamais très évident. En fait, les groupes qui jouent de la musique, c'est le pied car ça fait un centre d'intérêt commun tout de suite avec n'importe qui. Et puis au moins, le personnes seules peuvent se concentrer sur quelque chose plutôt que d'observer les gens...

Bref, je suis sorti histoire de ne pas passer ma soirée à regarder des films ou à continuer le nettoyage de la bicoque. Mais faut dire que comme j'ai déjà de la compagnie ici, c'était moins motivant que la semaine dernière. En fait de compagnie, je prévois évidemment de me faire d'autres contacts ici. Lors d'une réunion avec des pontes du software irlandais à laquelle m'avait convié mon boss, j'ai rencontré une femme qui devait justement connaître mon boss car ce dernier ma présenté et nous avons causé. Elle m'a parlé d'un club de français à Dublin qui se réunissent les premiers vendredis du mois pour faire des activités. Ça peut toujours être intéressant de rencontrer des compatriotes. Elle m'a également causé d'amis à elle qui faisant, comme moi, de l'escalade sur un grand mur dans le centre universitaire de Dublin. Là encore, ce sera l'occasion de se nouer d'amitié avec des gens, mais du coin ce coup-ci (c'est bien beau les français, mais c'est que je dois perdre mon accent français moi... même si on me dit que je ne l'ai pas très prononcé).

Bref, je lui enverrai un mail lundi pour qu'elle me mette en contact avec ces gens-là. Parce que c'est bien beau d'avoir dégoté une Autrichienne dès le début de mon séjour, mais faut quand même varier un peu les plaisirs.
Sinon, pas grand chose de nouveau. Je découvre Dublin petit à petit, notamment parce que je rentre relativement tard le soir et que pour une raison qui m'échappe encore, je suis vidé de mon énergie en
rentrant. Je suppose que ça doit être l'air du large, ainsi que le changement de bouffe et le fait de se réhabituer aux transports en commun. À côté de ça, j'ai tout le temps faim. Je me nourris tant bien que mal (c'est pas forcément la quantité qui manque, mais la qualité... en tout cas, les pâtes sont très mangeables ici, c'est toujours ça), mais j'ai tout le temps un petit creux. L'air marin également sans doute...

Le boulot comment à devenir un peu plus intéressant. C'est pas encore le grand pied, mais ça me permet de découvrir la conduite de projet sous Windows. Mon boss est pas trop sur mon dos, mais bon, je ne trouve pas que ce soit bien une lumière... OK, il arrive à vendre bien son logiciel et fait son chemin dans le business, mais bon, côté technique, je sens qu'il n'est plus forcément très performant. Enfin bon...

Je commence à m'habituer à mon lieu de résidence. Je râle contre les défauts dûs à un bâclage des ouvriers et j'ai toujours envie de tout refaire moi-même, mais je suis moins déprimé quand je vis dedans. Les odeurs et le bruits commencent à m'être familiers. Je récure au fur et à mesure ce qui se trouve dans la cuisine, et ça prend pas mal de temps vu la crasse. L'avantage, c'est que quand c'est enfin propre, on voit clairement la différence.

Petite anecdote insignifiante... J'ai une petite plaie sur l'articulation majeure de mon annulaire, qui a du s'infecter étant donné le mal que ça me fait ne serait-ce que quand je frôle la zone entourant ce bobo (le mal... tout est relatif hein! Disons que ça me procure plus de douleur qu'une blessure de ce genre ne devrait).
Bref, je décide de partir à l'attaque de cette infection en me charcutant un peu, histoire de retirer le pus blanchâtre. Le fait est que la plaie est assez profonde et que c'est pas forcément très appétissant de devoir remuer sa propre chair avec un coupe-ongle (seul outil chirurgical que j'ai en ma possession). Enfin le résultat, c'est que j'ai eu une espèce de malaise, avec vertige et nausée, parce que je me suis un tout petit peu charcuté une petite plaie sur un doigt! Décidément, je suis une vraie lopette à ce niveau-là !

Quelques impressions sur Dublin à présent. Ouais, je livre mes pensées pêle-mêle, car je n'ai pas forcément eu de grande aventure depuis la dernière fois.

Définitivement, c'est une ville bien. Je trouve que c'est relativement plus propre que Paris (pas besoin de marcher les yeux rivés au sol de peur de marcher sur une merde de chien), quelques bâtiments valent le
coup d'oeil (rien de bien spectaculaire, mais original), l'ambiance dans les rues le samedi soir est bon enfant avec des jupes ou shorts tellement mini que plus mini que ça, c'est une ceinture ou un tanga selon le vêtement porté. Il y a également quelques personnes déguisées dans ces mêmes rues, et alors chaque fois que je sors me balader, j'entends toujours un groupe de français. Toujours. À croire que nous commençons une invasion!
J'ai tout de même encore les églises et cathédrales à visiter, le grand musée de Dublin, une grosse partie de la rive Nord de la Liffey (le fleuve qui traverse Dublin d'Ouest en Est), enfin bref, encore des trucs à voir quoi!
En tout cas, les gens ici ont l'air beaucoup moins débiles qu'en France pour ce qui est de la circulation. Déjà, le truc qui m'a scié le cul, c'est le fait que les conducteurs ne s'engagent pas sur un carrefour si la route est encombrée, et même si le feu est vert. J'étais sidéré de voir les gens s'arrêter au feu vert, sans se faire klaxonner, attendant que la route se dégage de l'autre côté du croisement. Ouah! Ça faisait longtemps que j'avais pas vu des gens sensés comme ça. Sinon, le cyclistes portent très majoritairement un vrai objet lumineux quand ils roulent de nuit. Souvent des espèces de bretelles réfléchissantes, ou bien des lampes clignotantes, ou encore carrément des grosses vestes jaunes fluo. C'est malheureux de s'extasier devant des choses qui devraient être considérées comme normales quand même... Enfin...

Justement, un truc auquel j'ai un mal de chien à m'habituer, c'est leur putain de sens de la circulation. Difficile de regarder du bon côté avant de traverser! Bon, je fais gaffe quand même hein, mais je manque clairement d'assurance dès qu'il faut traverser en dehors des clous. Tiens, d'ailleurs, ce qui est amusant et aide pas mal, c'est que sur les passages piétons, à côté du trottoir, il y a peint par terre "Look right / left" ("Regardez à gauche / droite")... Par contre là encore, leur synchronisation entre les feux piétons et ceux des automobiles est assez dure à saisir. Autre détail, il y a un signal sonore pour indiquer si l'on peut traverser ou pas. J'avais déjà vu (ou plutôt entendu) ça à Newcastle...

Ah si au fait, j'ai un petit truc à raconter. J'ai évidemment revue mon Autrichienne mardi soir. Rien de bien remarquable cependant : je l'ai invitée à boire un verre dans un pub style France des années 20-30 joliment décoré, ensuite nous nous sommes promenés dans les rues de Dublin. Ce week-end, elle fait un tour de reconnaissance à une future délégation de touristes (elle travaille dans ce domaine-là) dans toute l'Irlande... C'est fort dommage, car mon coloc' n'est pas là de nouveau... Bah! Une prochaine fois!

14 janvier 2007

Beaucoup mieux !

Ma foi, ça va beaucoup d'un coup d'un seul ! Finalement, quand on se
ballade dans les bons endroits, Dublin reste assez joli et
agréable. Forcément, vu que j'habite dans un quartier moche, au début,
je me suis fait de fausses idées... en attendant mieux

Tiens, à propos de se faire... voici ma soirée d'hier.

Je suis donc allé hier soir à Temple Bar dans l'espoir de faire
quelque rencontre (pas forcément à caractère sexuel
d'ailleurs... enfin disons que ç'aurait été un plus, mais ma priorité
était de pouvoir causer à des gens sympa).

Il est vrai que c'est un quartier animé : des pubs quasiment partout,
des gens qui y entrent et en sortent plus ou moins éméchés, des éclats
de rire, le tout dans quelques rues bordées de bâtiments souvent bien
colorés (mais bon, il y a toujours cette impression de ville mal
foutue qui traîne malgré tout). C'est fort plaisant en tout cas. De
plus, malgré les petites ruelles sombres et humides dignes des
endroits les plus malfamés des films américains où la pauvre fille
manque de se faire violer avant de se faire sau(v,t)er par Spiderman,
ces ruelles disais-je inspirent plutôt la confiance.

Bref, je me baladais sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu,
j'avais envie de dire bonjour à n'importe qui. J'ai bien essayé sur
une paire de françaises, mais elles n'étaient pas très réceptives les
bougresses. Bon, je suis finalement rentré dans un pub qui à un nom
celte pour prendre la température et un whiskey (petite pensée pour
Mlle Marius). Bon, ma foi, les gens s'amusent. Mais en étant tout
seul, on s'éclate déjà beaucoup moins. Je reste une bonne poignée de
minutes avant de finir mon verre et partir vers des horizons que
j'espérais cléments (Ader).

Mon boss m'avait parlé d'un pub qu'il aimait bien et qui faisait
également discothèque, ce qui aurait pu être intéressant pour voir un
peu à quel point les fille irlandaises sont ouvertes (d'esprit, bien
sûr). Je m'y rends donc (y'aurait pas moyen de faire un calembour
ici ?). L'endroit est assez grand, sur trois étages, mais seul le
rez-de-chaussée fait vraiment pub, les deux derniers m'ont paru
orienté bouffe. Un petit groupe de deux gars jouait des airs de rock,
avec ma foi un certain brio. Bon répertoire, jolie voix. J'ai pris pas
mal de temps à siroter ma Guinness histoire de faire passer le temps
en écoutant la musique, cherchant désespérément du regard une âme
solitaire avec qui je pourrais nouer contact.

J'ai bien eu l'impression d'avoir accroché une fille, mais il
s'agissait d'un spécimen qu'on aurait pu sans hésiter classer dans la
catégorie des boudins. Elle avait même pas l'air majeure en plus (il
paraît qu'il faut avoir plus de 17 ans pour forniquer légalement dans
ce pays...).

/*TODO : insérer ici un long commentaire sur un sujet inintéressant
autre que ma vie à moi histoire d'entretenir le suspense...*/

V'là t'y pas qu'un moment dis-donc, en faisant une n-ième fois le tour
de la salle de yeux, je me fixe sur ceux qu'une charmante demoiselle
qui m'avait l'air seule et fort jolie. Son regard croise le mien, le
saisit et me le rend en échange d'un sourire. "Weeeeeeeeee !", me
dis-je en français avec un accent marseillais. Seulement voilà,
éternel problème qui est le mien et dont je me demande si j'arriverai
à me débarrasser un jour, c'est que je ne sais comment l'aborder. Le
fait que la musique était forte, que je ne suis pas encore
méga-bilingue et que je ne m'étais pas fait spécialement beau (enfin
je le suis naturellement, mais disons que je ne me suis pas mis en
valeur), ne me donnait pas forcément plus de confiance en moi.
Enfin le temps passe, on se refait deux ou trois fois la séance du
"J'te regarde et ça te fait sourire". En fait, j'attendais un peu son
départ afin de la rejoindre dehors et pouvoir me faire entendre et
surtout comprendre ce qu'elle allait me dire sans avoir à la faire
hurler et répéter dans mon oreille.
En fait, y'a même pas eu besoin. La demoiselle étant beaucoup plus
dégourdie que moi (y'a pas de mal faut dire), c'est elle qui s'avance
et qui me demande si je suis effectivement tout seul (enfin je crois,
je ne me souviens plus trop des détails). Hop ! Ça y est !

Bon, alors je lui sors un résumé des articles précédent en y mettant
moins de style (langue anglaise oblige), on discute surtout de Dublin
et de la vie irlandaise en général, des différence entre France et
Irlande, et surtout d'etc. En fait, la chère enfant n'était pas seule
contrairement à ce que je pensais, et elle me présente à un couple
d'amis, dont la fille est moche et hollandaise et le mec est rien de
spécial et pakistanais.
Ah, au fait, il faut peut-être que je fasse un portrait de la
demoiselle.
Il s'agit d'une charmante jeune fille pas très grande, cheveux auburn
coupés assez courts, yeux verts avec un liseré de marron sur le
pourtour, un nez et des lèvres (celles du haut) fins, une poitrine que
je me permets de qualifier d'honorable. Son style vestimentaire
m'indique que ce n'est pas une pouffe, ce qui lui apporte encore plus
de valeur. J'apprends par la suite qu'elle est autrichienne... tu
parles d'une probabilité de rencontrer une autrichienne en Irlande, CE
samedi, dans CE bar. J'aurais du jouer à la loterie tiens !
Bref, on cause dans ce pub pendant un moment puis mes
nouveaux compagnons décident de continuer la soirée en boîte et me
proposent généreusement de les accompagner. Il va de soi que je ne
vais pas me le faire dire deux fois. Nous nous rendons donc au "Hurler
à la lune" si l'on fait la traduction.

Ma foi, là encore, je fus agréablement surpris par l'endroit. C'est
grand, encore sur plusieurs étages, non fumeur (j'insiste pas mal sur
ce point durant mes derniers articles, mais il faut bien se rendre
compte que la fumée dans les bars français est assez traumatisante par
son omniprésence, à tel point qu'à chaque fois que je respirais durant
cette soirée, je m'attendais à chaque goulée d'air de devoir organiser
mes défenses naturelles pour contrer la nicotine. Mais non, rien,
juste du bon air qui sent bon les gens et la bière), bien décoré genre
cabaret, avec une piste de danse assez grande (et haute de
plafond). La musique était un genre de gadouille de tubes des années
80-90 avec un fond de techno... pas de quoi bander.

Autre truc bien, malgré le fait que ce soit en grande partie une
discothèque, les boissons ne sont pas plus chères qu'ailleurs. Ça
c'est youpi, parce que danser, ça fait soif dans la gorge.

Bref, on alterne danse et discussion pendant quelque temps. Surtout
elle et moi en fait car le couple multinational nous fichait pas mal
la paix (un peu trop pour que ce soit complètement innocent
d'ailleurs). Tant et si bien qu'il s'est d'ailleurs fait la malle (je
ne parle pas de la hollandaise) relativement tôt. Bon, à la façon dont
elle me regardais, dont elle se dandinait, je me suis dis "Diantre,
que le plancher est collant !". Bon, en fait, je m'étais mis en mode
attaque, mais j'attendais une chanson plus propice (ouais, parce que
bon, une espèce de R'n'B de merde, c'est pas vraiment glop).

Finalement, c'est sur du Shakira que nous avons échangé nos salives
respectives. Ç'aurait pu être mieux, mais bon, ça urgeait. Et puis
bon, après tout, hips don't lie (les hanches ne mentent pas).

Après quelques autres morceaux par forcément fameux, nous décidons de
vider les lieux. De toute façon, les pubs et boîtes irlandais ferment
leurs portes vers deux ou trois heures, et il était déjà deux heures
et demie. Nous marchons main dans la main comme des petits n'amoureux
jusque devant un bâtiment que j'avais réussi à reconnaître pour
retrouver mon chemin, et nous nous séparâmes là, après une tendre
séance de baisers, le traditionnel échange de numéros de téléphone et
s'être donné rendez-vous, non pas dans dix ans, mais demain, c'est à
dire aujourd'hui, en début d'après-midi.

C'est marrant, mais je me suis senti beaucoup moins déprimé hier soir
en me couchant !

/*Ceci est un instant idéal pour prendre une pause*/

Bon alors maintenant, le récit de la journée.

Rendez-vous donc à 14h devant une des grosses églises de Dublin
(Christ Church, c'est dire si le personnage est important !). En fait
le but était qu'elle me fasse un peu découvrir la ville étant donné
que ça fait trois ans qu'elle habite ici (enfin je crois... le
problème avec l'anglais, c'est que j'ai un peu plus de mal à imprimer
ce qu'on me dit). Elle m'a proposé soit une visite culturelle avec les
musées, religieuse avec les cathédrales, dépensière avec les boutiques
ou alors alcoolique avec la distillerie Jameson et la brasserie
Guinness.
Bon, est-il besoin de préciser mon choix ?
Nous v'là donc en route pour la distillerie Jameson qui est au nord de
la ville, sur la rive gauche du fleuve Liffey. Coup de malchance, ce
bâtiment est fermé pour rénovations jusqu'en mars. Diantre, ça
commence bien ! Enfin bon, la brasserie Guinness n'est pas forcément
très loin, nous y allons donc gaiement, dans le frais air de ce
dimanche ensoleillé, le temps de faire quelques papouilles en
attendant que le petit bonhomme passe au vert histoire de ponctuer un
peu et puis aussi parce que merde, hein, c'est agréable.

Ah ! La brasserie Guinness !

Quelques personnes m'ont dit que ça ne valait pas forcément le coup,
mais personnellement, j'ai bien aimé. Bon, le prix à l'entrée est de
13E, c'est sûr que c'est douloureux. Ah oui, non parce qu'en fait, ma
chère petite amie travaille dans un agence de tourisme, elle a donc
réussi à négocier pour nous faire rentrer à l'oeil (ce dont je lui
suis reconnaissant).
Ce musée est bien agréable, que ce soit à la vue, à l'ouïe, ou au goût
comme je raconterai par la suite (l'odorat et le toucher ne sont pas
trop à l'honneur). Le décor est un mélange fort bien fait de vieux
outils et de tuyaux, de vieilles cuves ou encore de montagnes de
tonneaux avec de jolies verrières, des poutres métalliques qui font un
enchevêtrement vert intéressant du point de vue de la perspective,
avec un éclairage suffisamment tamisé pour que ce soit intime et clair
pour qu'on puisse y voir clair malgré tout.
Enfin bon, on y voit les différents ingrédients de la Guinness,
comment ils sont traités et mélangés, comment la fermentation est
effectuée, etc. Ce qu'il faut savoir, mais tout le monde le sait
normalement, c'est que la Guinness n'est pas une simple spécialité
irlandaise... C'est carrément un des symboles du pays, et cela est
pris relativement au sérieux. Il y a une fresque des anciennes pubs
Guinness, une salle qui rappelle tout de même que l'alcool, c'est avec
modération. C'est pas un mal d'ailleurs parce qu'un des slogans des
pubs et objets Guinness, c'est "Guinness is good for you" (Guinness,
c'est bon pour vous), avec des articles scientifiques expliquant que
la Guinness est un élément très nourrissant (tu m'étonnes !), qu'on
peut lui trouver des vertus curatives (enfin... c'est surtout que vu
la bouffe contenue dans une Guinness, ça refout juste un bon coup de
gniak en cas de fatigue).
Re-enfin bon, le clou de la visite est tout de même une visite au
"Gravity Bar" au septième étage du bâtiment où une pinte de Guinness
est offerte. Ce bar est vraiment délicieux, car déjà, il se situe au
sommet du bâtiment, et donc offre une merveilleuse vue de Dublin et
des environs grâce à une baie vitrée panoramique. Il y a des tables
tout autour de cette baie, ce qui fait qu'on peut vraiment bien en
profiter en sirotant sa Guinness bien fraîche. En plus, le soleil
était en train de se coucher (il se couche tôt dans ces régions
nordiques), alors la vue sur les hautes collines du Sud, c'était
divin (20).

Mais pour en revenir à des choses plus intéressantes...

Nous voilà donc, buvant notre succulente bière en contemplant la
capitale irlandaise, à discutailler (j'aime bien les phrases sans
verbe... Je clair Luc, ne pas ?). Nous causions de la suite du
programme pour la fin de l'après-midi, et v'là t'y pas qu'elle me
demande de l'amener voir là où j'habite. Bon, je ne suis peut-être pas
doué pour décoder les messages subliminaux qu'on peut m'envoyer et
j'ai déjà été déçu par des radasses qui me foutaient le feu au
pantalon pour finalement me claquer leur porte au nez, mais là, LÀ,
c'était quand même clairement une invitation à la braguette !

Qu'à cela ne tienne, je l'amène donc chez moi. Son avis sur ma demeure
n'est pas aussi tranché que le mien, peut-être est-ce parce qu'elle
s'est habituée au style dublinois et que je viens de quitter un
appartement neuf, propre et chaleureux.

Bon ben hein... on a niqué !

Sa compagnie s'est arrêtée là car elle avait des trucs à faire pour
demain. Elle s'est donc retirée (ah, je pourrais en faire des jeux de
mots foireux ici !) après que nous avons décidé de nous revoir mardi
soir (ça fait bizarre, mais il paraît que l'indicatif suit la locution
"après que").

Ouf ! Quelle journée ! Je m'en vais manger un morceau ('sifflotte') et
glander ('re-sifflotte')... Je suis vidé ('prend un air innocent').

13 janvier 2007

Moral en baisse...

Hier soir, mon colloc' m'a amené boire un verre avec des potes à
lui. Je reconnais bien là ma veine car en fait, tous ses amis
ont l'air vachement plus agréables et joyeux que lui ! Fallait que je
tombe sur le blasé du groupe... J'ai pas mal causé avec un de ces
potes qui est prof de physique dans une université proche, et qui
ressemble une espèce de hippie (cheveux long et en bordel, petit
anneau dans l'oreille, barbichette... look sympa quoi). Il me rappelle
un peu Théo (seul les épitéens verront). Très sympa et rigolo en tout
cas. J'ai également pas mal causé politique avec un autre gars, qui
m'avait l'air fort intéressé par les événements qui se passent en
France.

Un truc amusant, c'est que Dublin ne paraît pas excessivement peuplé
(en fait, elle ne l'est pas beaucoup: un million d'habitants, ce qui
fait léger comparé à Paris). Nous
n'avons pas croisé énormément de personnes dans le rues en y allant
contrairement à ce que je m'attendais une veille de week-end. Mais là
encore, il ne s'agit que de mes premières expériences, peut-être que
l'exploration plus en profondeur de la ville montrera le contraire.

Par contre, c'est une véritable bénédiction que de pouvoir sortir et
aller dans des pubs sans pour autant empester la clope jusque dans les
fibres de ses sous-vêtements ! Pas de fumée, pas de mauvaises odeurs,
pas de brouillard nicotineux, pas de mal de gorge ou de
n'yeux... C'est vraiment le pied !

Enfin bref, j'ai bu quelques verres, nous sommes allés ensuite dans un
autre pub au décor fort confortable, qui fait un peu salon bourgeois
avec des canapés et des poufs (pas pouffes hein !) rouges. Pas de
musique, on peut donc y discuter plus à notre aise.

C'est impressionnant à quel point la Guinness peut avoir un goût
différent ici qu'en France. Bon, ce n'est pas non plus le jour et la
nuit, mais je la trouve beaucoup plus savoureuse dans les pubs
irlandais. Par contre, qu'est-ce que c'est lourd à boire ! Faut dire
que je m'en suis envoyées quand même 3 pintes, soit un peu plus d'un
litre et demi ! Mais c'était drôlement bon en tout cas.

Aujourd'hui, j'ai surtout fait des courses ce matin et du ménage cet
après-midi. Ma chambre est à peu près propre, c'est ce qui compte
après tout. Je compte faire beaucoup de bricolage histoire de rendre
le tout plus présentable. Mais y'a du boulot...

Je me suis senti pas mal déprimé aujourd'hui... Faut dire que je suis
tout seul dans une maison pourrie, ça aide pas (mon colloc' est parti
à Belfast pour rejoindre sa copine). Et quand je mets de ma musique,
ça me rappelle à quel point tout ce que j'ai laissé en France me
manque... Bon, faut que je me ressaisisse non mais ! Pas évident quand
on est tout seul, mais il le faut. Bordel de merde ! D'ailleurs, ce
soir, je vais dans le quartier animé de la ville pour essayer de
rencontrer des gens et me changer les idées. Peut-être même que je
trouverai une irlandaise esseulée dans un coin qui ne demanderait
qu'un peu de compagnie masculine... Enfin bon, faut pas rêver non
plus. On va plus considérer ça comme une reconnaissance du terrain
avant l'ouverture de la chasse.

Wish me luck !

11 janvier 2007

Découverte de Dublin

Après la journée de bureau sans histoire, j'aménage donc dans mon
nouveau home sweet home. Et bien je peux dire que mon ex-appartement
du KB me manque énormément quand je passe le pas de la porte. Bon,
alors comment décrire ça sans faire peur... ?
Bon, déjà les bons côtés. Je me situe DANS Dublin, à un quart d'heure
de marche du centre ville et des trucs qui peuvent être
intéressants. Ça va m'éviter les inconvénients des transports à chaque
fois que je vais vouloir sortir et me balader. Ensuite, c'est une
maison et non un appartement comme on l'entend. En entrant, il y a ma
chambre sur la gauche, un escalier qui monte au premier étage où se
situent deux autres chambres (celle de mon colloc' et une autre assez
petite) et la salle de bain/chiottes, et en face, après un petit
couloir, un trouve un salon. Par delà le salon se trouve une
très grande cuisine, avec tout ce qu'on peut vouloir trouver dans une
cuisine : micro-onde, machine à laver, frigo, cuisinière... Il y a
même un petit jardin accessible par cette cuisine. Ma foi, pour un
jardin dans la capitale, je le trouve suffisamment grand. Ça va être
pratique pour sécher le linge ou pour faire bronzette quand la chaleur
reviendra.
En fait, le gros, l'énorme hic, c'est que c'est une vieille bicoque de
80 ans qui n'est pas super entretenue ni par le propriétaire, ni par
mon colloc' qui pourtant vit ici depuis 5 ans. Mais concernant mon
colloc', j'y reviendrai. Le sol de l'entrée est
recouvert vite fait d'espèce de tapis en plastique, ma chambre est en
attente de recevoir de la moquette, les planches du salon sont assez
dégueulasses, le tapis de l'escalier est sorti tout droit des années
70. Les murs sont sales, pas forcément droits, mal faits avec la
peinture qui empiète sur les interrupteur et le plafond (parfois
l'inverse), des trous rebouchés à la va-vite. Les portes sont en bois
qui ne m'a pas l'air verni avec des poignées mal fixées, la salle de
bain est certes grande, mais manque cruellement d'espaces de
rangement. Le jardin est une jungle de mauvaises herbes et quelques
déchets viennent gâcher le côté sauvage, le portail qui donne sur la
rue (oui, parce qu'il y a une espèce de carré d'herbe également
devant) est rouillé comme doit l'être la carcasse du Titanic et ce
fameux carré d'herbe n'est pas mieux entretenu que son grand frère
dont je viens de causer. Je passe également les odeurs qui, bien
que pas nauséabondes, ne sont pas des plus agréables. Ça sent le
vieux, le renfermé, le sale. On arrive quelquefois à apprécier les
effluves du vieux bois, mais c'est relativement rare.

Inutile de dire que je suis drôlement déçu quand je découvre
ça.

Mon colloc' est un pur Irlandais de 32 ans, qui fait un boulot chiant
dans un entreprise qui fait des trucs audio (genre audiobooks,
cassettes pour apprendre une langue étrangère...). Ce type à une tête
de blasé comme Toutankhamon a une tête de momie. Il est Droopy-esque à
l'extrême ! Mais bon, il aime les bouquins de science-fiction et
Douglas Adams, alors on lui pardonne. Toujours est-il qu'il est,
d'après mon boss, un Irlandais typique. Pas forcément dans sa façon
d'être, mais dans sa façon de vivre. Le cliché
du célibataire qui vit seul chez lui: ne range rien, ne lave rien, ne
s'occupe de rien, ne prend pas soin de lui. Ça peut expliquer l'état
de la maison... Enfin, ça n'a pas l'air d'être le gars chiant, donc je
pense que tout se passera bien, même s'il n'éclairera pas ma vie comme
mes deux anciens colocataires l'ont fait.

(Quand tu entends cette sonnette, tourne la page !)
Driling ! Driling ! Driling !

Dublin... Je me souviens du centre ville de Newcastle avec ses grands
immeubles, ses rues propres et bien faites, son architecture
moderne. En fait, Dublin, c'est l'inverse. C'est plat (entendre qu'il
n'y a quasiment que des maisons, et que pour l'instant, je n'ai pas vu
d'immeuble qui fasse beaucoup plus que 4 étages), il y a beaucoup de
maisons comme celle où je vis, les unes à côté des autres, avec leurs
vieilles briques rouges. En fait, c'est surtout ça qui caractérise
Dublin : c'est une très vieille ville. Les rues ne sont pas toujours
bien faites, de même que les trottoirs, il y a énormément de petits
coins particulièrement moches, sombres, sales, encombrés de
déchets. Ils ne sont pas sur la route, mais on ne peut pas ne pas les
remarquer quand on se promène. Pour le moment, j'ai passé plus de
temps à marcher dans des endroits pas forcément beaux ou agréables que
de me balader en appréciant l'architecture des bâtiments. Mais bon,
il faut dire aussi que je n'ai pas encore eu l'occasion de visiter le
vrai centre ville.

Demain, le week-end commence ! Peut-être vais-je pouvoir m'adapter un
peu plus à cet étrange endroit...

10 janvier 2007

Resumé général

Ce blog est temporaire... le temps que je récupère une connexion internet la ou je vis et que je remette en ligne l'ancien...

Donc, voilà :

Ça y est ! J'y suis ! L'Irlande !

Bon, j'aurais mis le temps pour rétablir mon blog, mais sans
connexion internet à la maison et quelques difficultés pour accéder à
mon serveur au KB, ce ne fut pas évident. Enfin...

Je passe le voyage en avion qui ne fut pas des plus palpitants, de
même pour le trajet en car jusqu'à mon lieu de travail pour fut sans
histoire (ce fut ma première chevauchée pas fantastique à travers
Dublin, mais j'y reviendrai). Mon boss me réceptionne donc en fin de
ligne. C'est un type sympa, 37 ans, mariés, 3 gosses. Étant donné que
la start-up qu'il dirige est fondée sur un logiciel qu'il développe
depuis 6 ans, il prend cette affaire très à coeur. Mais bon, pour le
moment, tout va bien.

Alors en fait, le bureau ne se situe pas à Dublin, mais à Shankill,
une tout petite bourgade relativement au Sud de la capitale. C'est un
très joli coin, rustique et campagnard, avec la mer pas loin, ainsi
qu'une tripotée de collines qui, m'a-t-il confié, renferment pas mal
de jolies promenades à faire. Il y a également pas très loin une
espèce de centre sportif où beaucoup d'activités y sont
représentée. Apparemment, il y aurait également un ou deux sites
d'escalade dans le coin... À voir.

La journée est consacrée à la découverte du logiciel sur lequel je
vais travailler. Rien de très excitant...

Alors en fait, comme l'appartement dans lequel je vis n'était pas
encore tout à fait libre à cause de rénovations, mon boss m'invite
gentiment à passer la nuit chez lui. Sa petite famille étant
française, ce n'est pas trop dépaysant. Là encore, pas grand chose à
dire, sinon que je suis encore relativement désorienté de ma fraîche
arrivée.

Je m'installe dans mon futur lieu de résidence demain normalement. On
verra ce que ça donnera, mais pour le moment, j'ai la désagréable
sensation d'être en transit.