29 juillet 2007

Dernier post de la saison

Plus que demain à travailler sur des choses inintéressantes et ce sera marre pour ce stage dans lequel il faut creuser pour trouver des miettes d'utilité.

Moral en nette amélioration. Peut-être est-ce le fait que je vais être débarrassé de ce fardeau de travail, peut-être est-ce le fait que je pars mardi pour la France et un grand mois d'août de vraies vacances (d'où le titre de l'article), peut-être étais-je dans une période néfaste et que c'est passé tout seul... En tout cas, ça vaaaaaaaa ('cule un mouton).

D'abord quelques trucs en vrac avant de raconter ma soirée d'hier qui mérité d'être narratée.
J'avais causé d'une soirée célébrant la sortie du dernier Harry Potter... Rien qui ne mérite vraiment le terme "soirée" en fait. Juste les vendeurs arborant des chapeaux pointus et des capes noires, offrant des marque-pages à qui répondrait à des questions sur le monde de Harry... rien de bien excitant. Quand je suis arrivé devant la librairie, la file d'attente se prolongeait jusque dans la rue, et pas qu'un peu. Après m'être assuré que même les gens qui n'avaient pas réservé le bouquin avaient leur chance de l'obtenir, je m'insère et finalement, peu après minuit (heure à laquelle les ventes ont commencé), me v'là avec mon exemplaire des Deathly Hallows dans la main. Je me suis rentré et le week-end fut entièrement consacré à la lecture de l'ouvrage. Lecture non-stop: vendredi de 1h à 5h, samedi de 13h à 4h et enfin dimanche de 12h à 14h. J'avais un peu les jambes engourdies... Bon bouquin, mais moins noir et sombre que j'imaginais. Les détails de l'histoire, même ceux présents dans le tout premier bouquin, s'emboîtent parfaitement et c'est beau.
Ce mois de juillet fut riche en cinéma:
  • Shrek 3: clairement moins bien que les deux premiers opus. Beaucoup de gnangnan, peu d'action. Quelques gags marrants, mais finalement, je me suis un peu ennuyé.
  • Die Hard 4.0: un bon Die Hard, du McClane comme on l'aime, avec une fin que je trouve grandiose (la poursuite finale et la mort du méchant).
  • Harry Potter et l'Ordre du Phénix: sympa. Bien fait, on reprend du plaisir à en prendre plein les yeux, mais je connaissais déjà toute l'histoire. Pur plaisir visuel donc.
  • Transformers: une merde américaine remplie de clichés, mais j'y suis allé dans l'optique de voir un film débile et sans intérêt, donc je n'ai pas été déçu. C'est tout de même rigolo et plaisant quand on veut se détendre, mais ne vaut certainement pas une place de cinéma.
  • Les Simpsons: un début excellent, des auto-références désopilantes, mais sans plus. Je compare toujours avec South Park, dont le film consistait en un crecendo qui se terminait par une véritable apocalypse! Ici, le film ne décolle pas vraiment...
Bon, alors maintenant, ma soirée d'hier.

Je devais aller dans une boîte avec l'un des deux autres stagiaires du boulot (les gars discrets). J'avais donné rendez-vous au terminus d'une ligne de bus pensant que c'était l'arrêt proche de ladite boîte. En fait non, le terminus était à perpète (mea culpa pour le coup). Je tourne donc en rond pendant trois bons quarts d'heure avec l'espoir de retrouver mon camarade dans la foule, sans trop y croire cependant. Coup de chance, je le croise! Ouf! On essaie d'aller dans cette discothèque dont l'entrée était gratuite jusqu'à ce qu'on arrive... 10E l'entrée, de la merde! On essaie une autre, même chanson. Finalement, on se rabat sur le Fitzsimon's qui fut à plusieurs reprises le théâtre de bonnes surprises (lesquelles surprises terminèrent dans mon pieu... ou l'inverse d'ailleurs).

Bref, on entre, prend nos boissons, s'asseoit. Petit oubli: je porte une chemise rose achetée y'a pas longtemps. Je sais que le rose c'est pas viril, mais la couleur me sied bien. J'ai eu le droit à quelques regards inquisiteurs et des remarques un peu désobligeantes dans la rue... Je me demande bien pourquoi, c'est pas comme si je paradais pour la gay pride...

Enfin bon. Toujours est-il que je crois que c'est cette chemise qui a attiré les regards d'un membre d'un duo de demoiselles dans un coin de la salle. Regards insistants, auxquels je réponds avec le mien, agrémenté d'un sourire charmeur (enfin j'essaie). Bon, ça m'a l'air d'être bien accueilli. Finalement, elles se lèvent pour rejoindre la piste de danse (enfin c'est que qu'on suppose). Là encore, l'une d'elles me regarde en passant. Hou, mais c'est que ça m'a l'air encourageant! On finit donc nos bières, et en route pour le dancefloor. Mon ami les repère dans la masse de gens agglutinés et dandinants. Bon, comme à mon habitude, j'ai toujours quelque hésitation à me lancer. C'est donc mon collègue qui y va et commence à remuer son cul avec l'une des deux (la brune. C'était l'autre, une châtaigne, qui me reluquait). Ça prend, je m'approche donc de l'autre et danse avec. J'engage la conversation en demandant d'où elle vient, et c'est parti!

Résumé de la fille en question. Elle s'appelle Kamila, vient de Pologne, a 22 ans et un appareil dentaire, de beaux yeux bleus, petite mais pas trop, fait des études en pharmacie, est à Dublin depuis 2 jours, a des petits seins et recherche un job pour l'été, avec l'intention de rester après.

Au cours de la soirée, je danse avec elle un certain nombre de fois sans pour autant tenter quoi que ce soit afin de ne pas faire trop prédateur. Puis finalement, avec une musique un peu plus latino, donc plus sensouelle, je me tente à approcher mon visage du sien. Oh! Elle esquive! La gueuse! Bon, peut-être encore un peu tôt? En fait non, mes autres tentatives de la soirée furent aussi vaines qu'un traité de paix en Israël. Diantre, pourtant elle ne rechigne pas à ce qu'on danse entrelacés! La soirée finit vers 3h, nous sortons donc et une bagarre éclate dans la rue pas loin de nous. Aussi, sur mon destrier blanc, je lui prends la main afin de l'éloigner du péril qui la guette (en douceur hein, je ne l'ai pas tirée comme une brute). Au début, elle laisse sa menotte dans la mienne, et puis finalement, elle en reprend pleine possession. Fichtre! Je bisque! Peste!
Finalement, nos groupes se séparent devant la cathédrale St Patrick et c'est au dernier moment que je lui demande son numéro, espérant qu'elle manifesterait quand même un minimum d'intérêt pour le mien. Que nenni. Je subodore que la femelle en question a un boyfriend qui doit l'attendre (ou pas) dans son pays (ou pas) et qu'en fait, c'était juste de l'amusement. Enfin on verra dans le futur. Dommage, je n'ai pas pu élargir (hum) mon éventail de nationalités conquises en terres irlandaises.

Au fait, c'est Hermione qui meurt.

20 juillet 2007

Été irlandais

Silence quelque peu long depuis ma rentrée de France... J'en suis navré, mais ce mois de juillet fut particulièrement maussade, et je ne parle pas que de la météo.

Mais reprenons la chronologie...

Grosse semaine en France impeccable, même si je n'ai pas pu faire tout ce que j'aurais voulu. Dès mon arrivée à la maison et à 2h du matin (zeugma), j'ai assouvi une pulsion que tout bon Français doit assouvir après un séjour de plusieurs semaines à l'étranger, surtout dans un pays anglo-saxon: je me suis enfilé deux gros sandwiches au fromage, du bon fromage qui pue, du camembert coulant avec du bon pain de campagne fait par mon papa avec amour, le tout arrosé par un (même deux allez!) verres de vin rouge, du Sancerre que mes parents ramènent directement du producteur à la cave.

Aaahhhh! Dieu que c'était bon! J'en aurais souillé mes sous-vêtements! Rien que d'y repenser...
Les jours suivants furent principalement consacrés à l'escalade, où j'ai accompli quelques prouesses, même si le punch n'était pas forcément au rendez-vous.

Ma soutenance de stage s'est bien passée. Je dois reconnaître un brin de stress à partir de la veille, mais cela s'est bien déroulé. Je craignais de me faire écarteler par Akli, mon chef de spécialisation, mais comme j'ai indiqué moi-même que ce stage était moisi, il n'a rien dit. Bref, le minimum vital. Me voilà donc libre! Quelques notes sont encore à tomber, mais je ne me fais aucun souci.

Le pique-nique initialement prévu pour rassembler plein de gens que j'aime est finalement tombé à l'eau (haha!) à cause du temps plus qu'incertain. J'en étais vert! Pedro et Pedrette, Barbare, peut-être même Chiche! Ç'aurait été dantesque! Bon, j'ai tout de même bouffé un Subway avec la troupe habituelle (moins Mokuhi et sa moitié, mais plus Jean-Loup que j'avais pas revu depuis un bail). Ensuite de quoi, apéro de passation de pouvoir entre ACUs/Yakas. Je me suis invité vite fait, causé un peu, mais je suis senti un peu en dehors de cet environnement n'ayant pas été assistant moi-même (je pense que je m'en voudrai longtemps pour ça d'ailleurs).

Lors d'un repas avec mes parents et Fred, ce dernier avait ramené un Saint-Émilion de 1999 qui était de toute beauté. Une robe! Un fumet! Une saveur! Rah! Tenter de le décrire avec mes mots de simple mortel serait un blasphème, aussi passerai-je mon tour.

Mon autre soirée parisienne s'est déroulée entre couilles, avec Damien et Alexandre (aujourd'hui hébergeur de ce blog). Restau chez Gladines évidemment. Dernière tournée, donc manger vers 23h. Assiette de charcutaille en entrée, pavé de canard sauce roquefort pour la résistance, plateau de fromages pour faire passer, le tout arrosé d'un vin basque ma foi honorable. Je n'ai jamais aussi bien ressenti ce que "repu" pouvait signifer. Dieu quel festin! J'ai creché chez Alex pour la nuit, ce qui m'a rappelé... de bons souvenirs de la prépa... (sigh).

Bref, excellente semaine, même si j'aurais aimé voir plus de monde.

Retour à Dublin le 9 juillet. Je passerai les détails de ma vie qui, pour le coup, ne sont clairement pas dignes d'intérêt. Je ferai juste part de l'état d'esprit qui m'habite:

"roulements de tambours"

Bof...

Excellent résumé! Ça c'est du condensé! Les monosyllabes au pouvoir!

Ouais, depuis que je suis rentré, c'est pas ce qu'on pourrait appeler exactement la joie. Mon boss n'est pas là jusqu'au 25, aussi n'ai-je pas forcément besoin de faire acte de présence au bureau, mais il a engueulé les deux autres stagiaires de ne pas être à leur poste justement, alors bon, on y va malgré tout (mais c'est vrai que c'est moi qui suis censé répondre aux clients...). Le boulot est toujours aussi à chier. J'ai encore 5 jours pour faire croire que j'ai effectivement travaillé ce mois-ci... Pas évident, surtout quand il n'y a plus aucune motivation à la clef (le "salaire" peut-être). Bah! Encore 11 jours avant la quille finale.

J'ai postulé pour pas mal de jobs... Peu de réponses encore. J'ai passé un entretien qui n'était pas du tout dans mes attentes, à cause d'un problème entre l'entreprise et la boîte de recrutement qui s'occupe de moi. J'ai postulé à 4 offres Google, mon seul retour est une fiche d'auto-évaluation à remplir sur mes compétences... Au moins ils n'ont pas jeté mon mail à la poubelle. J'ai un autre entretien lundi. Je crains que ce ne soit toujours pas un job de rêve, mais bon... Je pense passer à une offensive plus... heu... offensive lundi, avec téléphone et tout. Les grosses boîtes recrutent bien paraît-il.

Moi qui pensait m'occuper avec de la peinture et du plâtre, c'est râpé. Ce rat de proprio veut me payer comme un Chinois pour faire ces travaux. Je sais que j'aime bien bricoler et que d'avoir une maison regardable pourrait être sympa, mais 'faut pas pousser! Du coup, c'est ça de moins sur mon agenda.
La vie à la maison est morose. Je ne suis pas forcément très bien accompagné... Entre l'Irlandais qui vit comme un cliché type du célibataire (dégueulassement quoi), alors qu'il n'est même pas célibataire, c'est rageant! Je ne vais quand même pas passer derrière lui à chaque fois! Je pourrais lui faire des remarques, mais bon... le frenchie de 23 ans fraîchement debarqué qui donne des leçons à un trentenaire Irish qui vit à Dublin depuis toujours, je crains de manquer un peu d'impact...

Et puis alors Raphaël... Juste pour placer le personnage, il aime Eminem et déteste Brassens, il n'appelle jamais les choses par leur nom, l'élément de gastronomie française qui lui manque le plus est les kebabs, il trouve amusant de se payer un "trip" en allant causer mal à une demoiselle (vu à une soirée), il trouve nul le fait qu'une fille un peu ivre fasse des bisous et des câlins à tout le monde (vu à cette même soirée), il n'aime pas les pubs dansants, il est agressif à souhait avec toutes les filles qu'il rencontre, il boit pas d'alcool. Pas vraiment le compagnon idéal...

Et puis globalement, je ne vis pas vraiment. Je ne fais pas grand chose, voire rien. Je sors peu, je n'ai aucune activité en dehors du "travail", ça fait 6 mois que je suis ici et je ne connais personne... C'est assez blasant. Mes compétences sociales ne sont pas en cause: Raphaël m'a amené à une soirée où je ne connaissais personne, et ben ma foi j'ai sympathisé avec pas mal de personnes. Non, c'est juste que je ne dois pas traîner dans les bons endroits.

Ce qui m'handicape également, c'est le fait que je ne suis vraiment pas, mais alors pas du tout fan d'aller voir une minette dans un pub et d'engager la convers' de but en blanc. Je sais pas, je trouve ça naze. À une soirée, c'est pas pareil, y'a un fil conducteur commun. Dans un pub, j'aurais l'impression de jouer le lourd qui vient importuner la demoiselle...

Mais je sais comment remédier à ça! Pas forcément maintenant car je redécolle pour notre beau pays le 31 juillet, mais à la rentrée, je compte bien m'inscrire dans clubs et associations. Faut que je rencontre des gens bordel! Des vrais! Des étrangers! Marre de ces Français! Des qui savent s'amuser!

Bon, enfin en ce moment, j'ai l'impression de remonter la courbe sinusoïdale de mon moral. J'ai dépassé le 3 pi sur 2, je remonte doucement vers 2 pi... (quoi geek?)

En parlant de sortir, je vais de ce pas m'habiller et aller à une espèce de soirée de lancement du dernier Harry Potter. Il sort demain (le 21 juillet) ici. Le 26 octobre pour la version française (mouhahahaha, ça vous apprendra à pas étudier l'anglais!). Je n'espère pas avoir un bouquin ce soir, mais bon... sait-on jamais, un heureux hasard...

Expelliarmus!