Des weekends prolongés de le fête du travail comme ça, j'en veux tous les jours !
Commençons par le commencement, à savoir mercredi soir, anniversaire de mon ex... colocataire Damien. Ursula, l'autre ex-coloc', avait eu la bonne idée d'acheter un dessin d'Enki Bilal à accrocher sur les murs. Elle l'avait ramené chez moi la veille.
Ce mercredi soir donc, j'ai la mauvaise idée de rester plus tard au boulot pour une raison qui m'échappe encore. Je galope donc chez moi, chope le tableau (qui ne doit pas faire loin de 60cm x 80cm le salaud), le trimballe dans le métro et finalement arrive au Louchébem, restau spécialisé dans la bidoche que notre cher nouveau vingt-ternaire apprécie grandement (et à raison). Repas très agréable, bien arrosé, la viande effectivement excellente et à profusion, les fromages faits à souhait et la poire Belle-Hélène correcte (pas le meilleur pour la fin du coup).
La soirée ne faisant que commencer (nous sommes sortis du restaurant vers 23h-00h), nous allons faire un tour à la Guinness Tavern histoire de boire un coup quand même (le vin pendant le repas, ça ne compte pas vraiment). La Tavern, c'est bien, mais c'est cher... Si bien que finalement, Vineus propose de terminer la soirée chez lui. Nous nous y rendons donc dis donc. Notre hôte nous propose un whisky 15 ans d'âge qui ma foi est fort exquis, mais qui nous a tous coupé les jambes et le reste. Madoué, quelle claque ! C'est après le deuxième verre et une fois que la fatigue commence à monter que nous décidons de partir, titubant tant bien que mal jusqu'à l'arrêt de bus idoine le plus proche. J'ai quand même une sévère barre au front le lendemain matin, qu'une grasse mat' arrive à atténuer. J'apprendrai plus tard que mes congénères ne furent pas aussi solides que moi et dégobillèrent joyeusement le Soleil une fois levé (quel gâchis !).
M'étant inscrit dans une chorale récemment, répétition pas générale en début de soirée chez l'un de mes partenaires de voix. J'ellipse volontairement l'après-midi car ce ne fut que glande et compagnie. La répétition se traîne jusqu'à plus de 21h, alors que je dois aller juste derrière à une soirée organisée par un Russe connu dans le milieu fêtard soviétique de Paris, à laquelle Mokuhi m'a convié, ayant été lui-même invité par une amie à lui.
Derechef, je fonce dans le métro, traverse tout Paris pour retourner chez moi, me fais encore plus beau que je ne le suis, et les rejoins lui, sa compagne et son frère au métro Tolbiac. Direction "Le Milliardaire" à côté des Champs-Zé. Nous poireautons devant le club quelque temps, on nous dit que ça ne commence pas avant 00h. Bon, nous attendons encore, les amis de Mokuhi nous rejoignent et enfin bref, nous rentrons aux alentours de 00h30.
L'intérieur du club pourrait faire penser à un décor de film X un peu cliché. Que du rouge. Partout. Les murs de moquette rouge foncé, le plafond capitonné de rouge également, le tout éclairé par de la lumière tamisée provenant de lampes... bingo : rouges. Une fois les manteaux laissés au vestiaire, nous descendons au sous-sol où, surprise, une salle rouge nous attend. Bon, y'a plus de couleurs à cause des tables blanches et des gens. Par contre, la classe, chaque table offre son grand saut de glaçons pour les bouteilles.
Ah ! Les bouteilles ! Tout le monde sait que le prix des bouteilles d'alcool dans les discothèques est une véritable sodomie qui ferait pâlir le plus homosexuel des Grecs. Et bien là, c'est la valeur dix sur l'échelle du viol. 480EUR la bouteille d'un litre et demi de vodka ! Pas mal hein ? Et mes camarades sont suffisamment inconscients (ou fortunés) pour s'en prendre une ! À leur aise, je n'aime pas la vodka, mais je profite quand même un petit peu des softs qui vont avec(gracieusement offerts d'ailleurs). Je me fais quand même raboter l'anus d'un verre de whisky à 20EUR histoire de ne pas être le seul à ne pas boire. Désolé pour le langage, mais parfois, seule la grossièreté peut vraiment dépeindre la réalité.
Bref, on s'installe et on tente de causer parmi le tintamarre musical. Le décor est chic, les filles encore plus. Il faut dire que la Russe n'est pas très réputée pour sa médiocrité physique. Le niveau esthétique du public féminin est fort élevé.Le temps que l'ambiance chauffe, il est 1h30 du matin (petite précision, je ne fais pas le pont du premier mai) quand on se décide à aller danser. Bon, on danse, très bien. Aux aguets que je suis parce que bon, hein, ce serait bête de ne pas tenter sa chance au milieu de si jolies créatures. Je cherche, je trouve. Une jolie petite brunette qui me fait de l'oeil et me flèche un sourire que même Guillaume Tell aurait été risible avec sa pomme trouée en comparaison.
Ne recevant pas souvent de cartons d'invitation pareils, je m'approche donc et fais ce que je n'aime pas trop faire mais que bon je n'ai pas trop le choix de faire parce que pas grand chose d'autre à faire dans ce genre de situation (reprise de souffle), à savoir faire mon paon. Et on se frotte, et on se sourit, et mes mains sur tes hanches par devant, et on s'oeillade, et mes mains sur ton ventre par derrière (tiens ? un piercing au nombril ! Ça me rappelle une ex...), et nos fronts qui se touchent... Seulement quand il s'agit que mademoiselle parcourt l'ultime centimètre qui sépare mes lèvres des siennes, c'est niet (c'est le cas de le dire). Peste, comme on disait à Londres en 1665 et en français dans le texte. Après plusieurs tentatives infructueuses, je jette l'éponge, me disant que zut, encore une garce qui s'amuse.
Vais donc boire un verre, redanser un peu dans un autre coin du club, et puis la musique s'améliorant encore plus, retourne sur la piste principale. J'épie pour une autre proie, mais aucune autre ne semble s'intéresser à moi. Et puis hop, revoilà la brunette... qui me refait des sourires tout plein et qui se met à danser avec moi. Boudiou, faudrait savoir ce qu'elle veut. Je recommence mon manège, un peu plus insistant, tant et si bien que enfin, le bon baiser de Russie tant attendu. Un moment, j'ai l'impression que c'est plus pour me faire plaisir qu'autre chose, mais non. On danse un slow sur "New York, New York" dans les bras l'un de l'autre, les yeux fermés à se bécoter. Charmant.
Mais les meilleures choses ont une fin (contrairement au saucisson qui en a deux), et mon groupe décide de s'en aller. Devant l'heure tardive, je ne peux qu'agréer (argh, je dois me lever dans 3h pour bosser). Je demande sans trop d'espoir son numéro à la demoiselle, qui me le donne bien volontiers et m'octroie un bisou d'adieu. Yay !
Nous rentrons en taxi, conduit par un mec bourré. Je me couche à 5h pour me lever à 7h30.
Bizarrement, le réveil après ces deux petites heures de sommeil n'est pas trop difficile. La journée non plus, malgré quelques petits coups de barre, mais bon, hé, j'ai quand même une bonne excuse. Crevé comme un hérisson sur le bord d'une autoroute, je ne fais rien le soir. Matage de séries et dodo.
Samedi, après une matinée tartinée de margarine et de saindoux, je passe l'après-midi en compagnie de Mokuhi et Marine au parc Montsouris à jouer au poker au Soleil. Impeccable !
Ah oui au fait, j'ai appelée Anna pour un rendez-vous ce soir, mais elle avait d'autres plans. En revanche, demain soir, pas de problème. Youpi !
Et après l'aprèm glande au Soleil, soirée gaufres chez moi avec Damien et Alex. Journée pépère s'il en est, mais il en faut.
Dimanche. Je me lève à 7h pour nettoyer ma chambre, acheter des bougies parfumées, de l'huile de massage, des pétales de rose, un lit à baldaquin, des capotes... Non en fait debout à 11h (c'est dimanche ho !), mais quand même rangement au cas où j'arriverais à ramener la demoiselle du Kremlin chez moi. J'hypothétise plein de trucs sur elle, car tout ce que je sais, c'est qu'elle s'appelle Anna et qu'elle a un accent russe à couper à la tronçonneuse. Est-ce que c'est une fêtarde permanente qui considère les discothèques comme seule occupation valable, ou alors une prostituée chargée de piéger de jeunes européens pour en faire... euh... des choses, ou alors un agent double des services du KGB pour récupérer le mot de passe de la base de données où est stocké ce blog ? Que de possibilités. Donc incluse la possibilité qu'elle vienne chez moi le premier soir, donc un peu de rangement quand même (et puis ça fait pas de mal).
Rando-roller du dimanche, histoire de me décrasser et de me rappeler que j'ai des muscles (ça fait longtemps que je n'ai pas fait de sport).
L'heure du rendez-vous arrive. Après quelques vagues cafouillages, dont la fermeture le dimanche du bar auquel je voulais l'amener où le fait qu'elle attendait *dans* la station et moi dehors, on se retrouve... et elle me fait la bise. Argh ! Je sais bien que les bisous hier en boîte ne représentaient rien de plus qu'une acceptation à me laisser son numéro de portable, mais quand même, j'ai les picotis d'une douche écossaise qui me taquinent le dos. Bon, soit. La Guinness Tavern (encore elle) n'est pas loin. Ce n'est peut-être pas le meilleur endroit pour un premier rencart, mais si elle aime le rock, ça peut le faire. Je lui demande donc, elle me répond par une affirmative enjouée. Chouette, elle a des bons goûts musicaux !
L'ambiance est un peu morte au pub. Il faut dire qu'il n'est que 21h30... Bon, on fait un tour. Je l'amène tant bien que mal devant Notre-Dame, qu'elle trouve magnifique. On fait le tour en longeant la Seine, on fait une pause sur un pont pour admirer les lumières de la ville se reflétant sur les vagues de la Seine avec (le cul / l'arrière) [rayez la mention qui vous paraît la moins adaptée à la description] de la cathédrale, j'arrive à nous faire tromper de direction alors que Notre-Dame est à portée de vue pour l'orientation, et après une bonne balade, la nuit est tombée et nous revoilà devant la Guinness Tavern avec les guibolles fatiguées et en se connaissant déjà beaucoup mieux l'un l'autre. Détail amusant, pendant la promenade, elle m'a prit le bras pour marcher. Ça m'a rappelé mon ex-russe qui m'avait fait le même coup. Optimiste, donc, que je suis (je ne pense pas que ce soit français, mais on va mettre ça sur le coup du style).
On s'assoit l'un en face de l'autre, on commande nos boissons et on écoute le groupe (pas mauvais d'ailleurs) en causant musique, langues, films, etc. Quand soudain... non, en fait rien de bien méchant, je me penche vers elle comme je l'ai fait des dizaines de fois avant pour lui demander quelque chose dans l'oreille pour couvrir la forte musique, mais elle a pris ça comme une tentative d'embrassade, et du coup m'embrasse. Ah ben... bon, ça me va aussi. Pour le coup, notre statut s'améliore. On n'est plus dans le club où le seul intérêt possible était physique. Là, on se connaît beaucoup mieux et c'est vraiment moi qui lui plaît, et pas seulement ma belle gueule. Youpi donc !
L'heure avançant, la fatigue reprend ses droits sur nos esprits et nous nous en allons. Elle habite vers le château de Vincennes, terminus de la ligne 1. J'aurais pu prendre la ligne 7 directement pour rentrer chez moi, mais je ne suis point un goujat. Derniers baisers au moment où les portes se referment et je m'éclipse pour rentrer chez moi ce coup-ci. L'inviter chez moi aurait été mal venu. Ce fut un rencart rondement mené, bien comme il faut, sans arrière-pensée, impeccable ! Un comme j'en rêvais ! Je n'ai donc pas voulu chier sur tout cela avec une invitation à but graveleux même pas camouflé. Cela se fera dans les règles de l'art.
Et puis diantre, quels yeux !
Commençons par le commencement, à savoir mercredi soir, anniversaire de mon ex... colocataire Damien. Ursula, l'autre ex-coloc', avait eu la bonne idée d'acheter un dessin d'Enki Bilal à accrocher sur les murs. Elle l'avait ramené chez moi la veille.
Ce mercredi soir donc, j'ai la mauvaise idée de rester plus tard au boulot pour une raison qui m'échappe encore. Je galope donc chez moi, chope le tableau (qui ne doit pas faire loin de 60cm x 80cm le salaud), le trimballe dans le métro et finalement arrive au Louchébem, restau spécialisé dans la bidoche que notre cher nouveau vingt-ternaire apprécie grandement (et à raison). Repas très agréable, bien arrosé, la viande effectivement excellente et à profusion, les fromages faits à souhait et la poire Belle-Hélène correcte (pas le meilleur pour la fin du coup).
La soirée ne faisant que commencer (nous sommes sortis du restaurant vers 23h-00h), nous allons faire un tour à la Guinness Tavern histoire de boire un coup quand même (le vin pendant le repas, ça ne compte pas vraiment). La Tavern, c'est bien, mais c'est cher... Si bien que finalement, Vineus propose de terminer la soirée chez lui. Nous nous y rendons donc dis donc. Notre hôte nous propose un whisky 15 ans d'âge qui ma foi est fort exquis, mais qui nous a tous coupé les jambes et le reste. Madoué, quelle claque ! C'est après le deuxième verre et une fois que la fatigue commence à monter que nous décidons de partir, titubant tant bien que mal jusqu'à l'arrêt de bus idoine le plus proche. J'ai quand même une sévère barre au front le lendemain matin, qu'une grasse mat' arrive à atténuer. J'apprendrai plus tard que mes congénères ne furent pas aussi solides que moi et dégobillèrent joyeusement le Soleil une fois levé (quel gâchis !).
M'étant inscrit dans une chorale récemment, répétition pas générale en début de soirée chez l'un de mes partenaires de voix. J'ellipse volontairement l'après-midi car ce ne fut que glande et compagnie. La répétition se traîne jusqu'à plus de 21h, alors que je dois aller juste derrière à une soirée organisée par un Russe connu dans le milieu fêtard soviétique de Paris, à laquelle Mokuhi m'a convié, ayant été lui-même invité par une amie à lui.
Derechef, je fonce dans le métro, traverse tout Paris pour retourner chez moi, me fais encore plus beau que je ne le suis, et les rejoins lui, sa compagne et son frère au métro Tolbiac. Direction "Le Milliardaire" à côté des Champs-Zé. Nous poireautons devant le club quelque temps, on nous dit que ça ne commence pas avant 00h. Bon, nous attendons encore, les amis de Mokuhi nous rejoignent et enfin bref, nous rentrons aux alentours de 00h30.
L'intérieur du club pourrait faire penser à un décor de film X un peu cliché. Que du rouge. Partout. Les murs de moquette rouge foncé, le plafond capitonné de rouge également, le tout éclairé par de la lumière tamisée provenant de lampes... bingo : rouges. Une fois les manteaux laissés au vestiaire, nous descendons au sous-sol où, surprise, une salle rouge nous attend. Bon, y'a plus de couleurs à cause des tables blanches et des gens. Par contre, la classe, chaque table offre son grand saut de glaçons pour les bouteilles.
Ah ! Les bouteilles ! Tout le monde sait que le prix des bouteilles d'alcool dans les discothèques est une véritable sodomie qui ferait pâlir le plus homosexuel des Grecs. Et bien là, c'est la valeur dix sur l'échelle du viol. 480EUR la bouteille d'un litre et demi de vodka ! Pas mal hein ? Et mes camarades sont suffisamment inconscients (ou fortunés) pour s'en prendre une ! À leur aise, je n'aime pas la vodka, mais je profite quand même un petit peu des softs qui vont avec(gracieusement offerts d'ailleurs). Je me fais quand même raboter l'anus d'un verre de whisky à 20EUR histoire de ne pas être le seul à ne pas boire. Désolé pour le langage, mais parfois, seule la grossièreté peut vraiment dépeindre la réalité.
Bref, on s'installe et on tente de causer parmi le tintamarre musical. Le décor est chic, les filles encore plus. Il faut dire que la Russe n'est pas très réputée pour sa médiocrité physique. Le niveau esthétique du public féminin est fort élevé.Le temps que l'ambiance chauffe, il est 1h30 du matin (petite précision, je ne fais pas le pont du premier mai) quand on se décide à aller danser. Bon, on danse, très bien. Aux aguets que je suis parce que bon, hein, ce serait bête de ne pas tenter sa chance au milieu de si jolies créatures. Je cherche, je trouve. Une jolie petite brunette qui me fait de l'oeil et me flèche un sourire que même Guillaume Tell aurait été risible avec sa pomme trouée en comparaison.
Ne recevant pas souvent de cartons d'invitation pareils, je m'approche donc et fais ce que je n'aime pas trop faire mais que bon je n'ai pas trop le choix de faire parce que pas grand chose d'autre à faire dans ce genre de situation (reprise de souffle), à savoir faire mon paon. Et on se frotte, et on se sourit, et mes mains sur tes hanches par devant, et on s'oeillade, et mes mains sur ton ventre par derrière (tiens ? un piercing au nombril ! Ça me rappelle une ex...), et nos fronts qui se touchent... Seulement quand il s'agit que mademoiselle parcourt l'ultime centimètre qui sépare mes lèvres des siennes, c'est niet (c'est le cas de le dire). Peste, comme on disait à Londres en 1665 et en français dans le texte. Après plusieurs tentatives infructueuses, je jette l'éponge, me disant que zut, encore une garce qui s'amuse.
Vais donc boire un verre, redanser un peu dans un autre coin du club, et puis la musique s'améliorant encore plus, retourne sur la piste principale. J'épie pour une autre proie, mais aucune autre ne semble s'intéresser à moi. Et puis hop, revoilà la brunette... qui me refait des sourires tout plein et qui se met à danser avec moi. Boudiou, faudrait savoir ce qu'elle veut. Je recommence mon manège, un peu plus insistant, tant et si bien que enfin, le bon baiser de Russie tant attendu. Un moment, j'ai l'impression que c'est plus pour me faire plaisir qu'autre chose, mais non. On danse un slow sur "New York, New York" dans les bras l'un de l'autre, les yeux fermés à se bécoter. Charmant.
Mais les meilleures choses ont une fin (contrairement au saucisson qui en a deux), et mon groupe décide de s'en aller. Devant l'heure tardive, je ne peux qu'agréer (argh, je dois me lever dans 3h pour bosser). Je demande sans trop d'espoir son numéro à la demoiselle, qui me le donne bien volontiers et m'octroie un bisou d'adieu. Yay !
Nous rentrons en taxi, conduit par un mec bourré. Je me couche à 5h pour me lever à 7h30.
Bizarrement, le réveil après ces deux petites heures de sommeil n'est pas trop difficile. La journée non plus, malgré quelques petits coups de barre, mais bon, hé, j'ai quand même une bonne excuse. Crevé comme un hérisson sur le bord d'une autoroute, je ne fais rien le soir. Matage de séries et dodo.
Samedi, après une matinée tartinée de margarine et de saindoux, je passe l'après-midi en compagnie de Mokuhi et Marine au parc Montsouris à jouer au poker au Soleil. Impeccable !
Ah oui au fait, j'ai appelée Anna pour un rendez-vous ce soir, mais elle avait d'autres plans. En revanche, demain soir, pas de problème. Youpi !
Et après l'aprèm glande au Soleil, soirée gaufres chez moi avec Damien et Alex. Journée pépère s'il en est, mais il en faut.
Dimanche. Je me lève à 7h pour nettoyer ma chambre, acheter des bougies parfumées, de l'huile de massage, des pétales de rose, un lit à baldaquin, des capotes... Non en fait debout à 11h (c'est dimanche ho !), mais quand même rangement au cas où j'arriverais à ramener la demoiselle du Kremlin chez moi. J'hypothétise plein de trucs sur elle, car tout ce que je sais, c'est qu'elle s'appelle Anna et qu'elle a un accent russe à couper à la tronçonneuse. Est-ce que c'est une fêtarde permanente qui considère les discothèques comme seule occupation valable, ou alors une prostituée chargée de piéger de jeunes européens pour en faire... euh... des choses, ou alors un agent double des services du KGB pour récupérer le mot de passe de la base de données où est stocké ce blog ? Que de possibilités. Donc incluse la possibilité qu'elle vienne chez moi le premier soir, donc un peu de rangement quand même (et puis ça fait pas de mal).
Rando-roller du dimanche, histoire de me décrasser et de me rappeler que j'ai des muscles (ça fait longtemps que je n'ai pas fait de sport).
L'heure du rendez-vous arrive. Après quelques vagues cafouillages, dont la fermeture le dimanche du bar auquel je voulais l'amener où le fait qu'elle attendait *dans* la station et moi dehors, on se retrouve... et elle me fait la bise. Argh ! Je sais bien que les bisous hier en boîte ne représentaient rien de plus qu'une acceptation à me laisser son numéro de portable, mais quand même, j'ai les picotis d'une douche écossaise qui me taquinent le dos. Bon, soit. La Guinness Tavern (encore elle) n'est pas loin. Ce n'est peut-être pas le meilleur endroit pour un premier rencart, mais si elle aime le rock, ça peut le faire. Je lui demande donc, elle me répond par une affirmative enjouée. Chouette, elle a des bons goûts musicaux !
L'ambiance est un peu morte au pub. Il faut dire qu'il n'est que 21h30... Bon, on fait un tour. Je l'amène tant bien que mal devant Notre-Dame, qu'elle trouve magnifique. On fait le tour en longeant la Seine, on fait une pause sur un pont pour admirer les lumières de la ville se reflétant sur les vagues de la Seine avec (le cul / l'arrière) [rayez la mention qui vous paraît la moins adaptée à la description] de la cathédrale, j'arrive à nous faire tromper de direction alors que Notre-Dame est à portée de vue pour l'orientation, et après une bonne balade, la nuit est tombée et nous revoilà devant la Guinness Tavern avec les guibolles fatiguées et en se connaissant déjà beaucoup mieux l'un l'autre. Détail amusant, pendant la promenade, elle m'a prit le bras pour marcher. Ça m'a rappelé mon ex-russe qui m'avait fait le même coup. Optimiste, donc, que je suis (je ne pense pas que ce soit français, mais on va mettre ça sur le coup du style).
On s'assoit l'un en face de l'autre, on commande nos boissons et on écoute le groupe (pas mauvais d'ailleurs) en causant musique, langues, films, etc. Quand soudain... non, en fait rien de bien méchant, je me penche vers elle comme je l'ai fait des dizaines de fois avant pour lui demander quelque chose dans l'oreille pour couvrir la forte musique, mais elle a pris ça comme une tentative d'embrassade, et du coup m'embrasse. Ah ben... bon, ça me va aussi. Pour le coup, notre statut s'améliore. On n'est plus dans le club où le seul intérêt possible était physique. Là, on se connaît beaucoup mieux et c'est vraiment moi qui lui plaît, et pas seulement ma belle gueule. Youpi donc !
L'heure avançant, la fatigue reprend ses droits sur nos esprits et nous nous en allons. Elle habite vers le château de Vincennes, terminus de la ligne 1. J'aurais pu prendre la ligne 7 directement pour rentrer chez moi, mais je ne suis point un goujat. Derniers baisers au moment où les portes se referment et je m'éclipse pour rentrer chez moi ce coup-ci. L'inviter chez moi aurait été mal venu. Ce fut un rencart rondement mené, bien comme il faut, sans arrière-pensée, impeccable ! Un comme j'en rêvais ! Je n'ai donc pas voulu chier sur tout cela avec une invitation à but graveleux même pas camouflé. Cela se fera dans les règles de l'art.
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