Ça y est, c'est officiel, je suis ingénieur EPITA.
Bon, je m'en doutais bien un peu depuis pas mal de temps déjà, mais bon, pour le coup, c'est vraiment fini. Plus d'éventuelle vengeance de mon administration si je fais des bêtises à l'école, plus de crainte de TIG de la part du Bocal en cas de grabuge en SM.
Je suis arrivé aux bâtiments de l'Unesco pour la cérémonie avec mes parents vers 17h. Une file d'attente déjà fort longue nous a permis de repérer l'entrée. VIP oblige, j'entre en passant devant tous les invités, laissant mes géniteurs attendre dehors, pour retrouver plein d'anciennes têtes (de têtes d'anciens plutôt). Une fois dans le hall avec ma zolie écharpe bleu texture soie de diplômé, je salue tout plein de mes anciens camarades et ça cause à tout va.
Arrive le moment où on nous fait rentrer dans la salle de "spectacle" à proprement parler. Cela faisait un peu Assemblée Nationale avec les tables feutrement éclairée, les emplacements pour les micros, la disposition légèrement amphithéâtrale, la grande estrade et le symbole de l'Unesco derrière. Un p'tit bonjour à une Nella en robe noire que j'essaie vainement et veine-ment de soudoyer pour que mes parents aient la meilleure place. Je prends place à la mienne (que j'avais de réservée bien sûr) et j'attends.
Les discours sont assez longuets, les Masteres passent avant nous. Le chaleureux accueil que nous faisons à notre bien (?)-aimé (?) directeur et quelques allusions bien placées dans son discours me chauffent encore plus le cœur de cette ambiance épitéenne.
La remise se fait pas spécialisation dans l'ordre : CSI, SRS, GISTR, SCIA, SIGL et MTI (manque les TCOM, mais bon, personne ne les connait alors...). Les majors de promo font leur discours à leur tour (petit honneur à Éric Keller qui en fait un en or).
Notre tour arrive relativement pitoyablement car ni notre chef de spé, ni notre major ne sont présents (pour le chef de spé, c'est moins grave). En plus le premier de la liste s'est fait oublié lors de l'appel, et c'est évidemment durant mon entrée que le cafouillage pour le rattraper se fait. Enfin bon...
Poignées de mains, félicitations de Jojo et du Président Ionis, remise du papier, photo, et je prends place sur l'estrade sur laquelle se tiennent déjà mes camarades des autres options. Ça fait du monde, je suis tout au fond, sur le bord de l'estrade, prêt à tomber et à me rompre le cou dans d'atroces râles d'agonie. Mais en fait non, ça tient. Mes collègues SCIA et moi-même gueulons un peu pour que David Doukhan, un énergumène sympathique mais au style quelque peu baba-cool fasse le discours à la place du major absent. L'acoustique étant déplorable sur scène, nous n'entendons rien des conneries qu'il a du sortir. Faudra que je lui demande à l'occasion.
Bref, bonne ambiance sur l'estrade, et grosse marrade quand on découvre qu'en fait, le papier qu'on nous a remis n'est qu'un bon pour aller chercher le vrai diplôme au cocktail. Pourquoi faire simple...
Cocktail time ! Nous montons au septième avec ascenseur, je me fais remettre mon vrai diplôme 100% pur porc (enfin !) et zou ! Au bar ! Les serveurs nous octroient des doses fort généreuses pour les boissons, ce dont je leur sais gré, et j'en profite honteusement. Je cause avec plein de gens dont je ne ferai pas la liste ici de peur d'en oublier. Je citerai pour des raisons évidentes Pedro et Chiche. Mes parents, pas forcément très à l'aise avec plein de gens inconnus, se retirent relativement tôt. Je continue de me moisir le foie à coups de whiskys-coca. À partir de ce point, mes souvenirs deviennent plus vagues.
Je me souviens de Pedro qui s'en est allé parce que Pedrette l'attendait en bas, puis est revenu parce que Pedrette était en retard, m'a forcé à finir mon verre pour en reprendre un avec lui, est finalement reparti pour de bon.
Je me souviens d'avoir rejoins une deuxième salle de cocktail où plus de monde restait.
Je me souviens y avoir signé le Yearbook de Nathalie, prof d'algo, avec son stylo rouge de maitresse d'école qui m'a beaucoup inspiré pour mon petit mot (lequel doit justement contenir le même genre de pensée...)
Je me souviens que Vineus m'a parié un restaurant si j'arrivais à rouler une pelle à ladite Nathalie, chose que je n'ai pas tenté mais que j'ai quand même conçu.
Je me souviens avoir beaucoup parlé avec Madame Cavatortaaaaaaaaa, directrice des classes prépa et Marie Moin, prof de droit. Je me souviens d'ailleurs avoir avoué à cette prof' que le devoir qu'elle nous avait donné à faire, et ben c'est un ami juriste qui l'avait fait à notre place et que je vous ai quand même un peu eue sur ce coup-là.
Je me souviens avoir fait la bise à mon ex-Directeur, à Akim, à deux femmes de la com' dont je ne me souviendrai jamais qui est qui et certainement à toutes les personnes de l'administration à portée de lèvres.
Je me souviens avoir causé avec NellA, l'avoir "rassurée" que quand je suis bourré, je reste quand même sérieux et que je n'irai pas jouer au gros lourd dragueur bourré.
...
Je me souviens être sorti de l'Unesco et m'être retrouvé devant le bar qui était prévu comme "after" avec Micha, sa maman et son compagnon, Pwipwi, Olive, son frère et sa compagne... et je crois que c'est tout. Pour une raison qui m'est encore inconnue, nous ne sommes pas allé rejoindre les autres (y étaient-ils seulement ? J'ai un vague souvenir de Bourriquet dehors...).
Je me souviens d'un vague voyage dans le métro et du long tapis roulant de Châtelet.
Je me souviens plus ou moins bien d'un bar dans lequel on a encore un peu bu, certains mangé, où j'ai été retirer de l'argent à un distributeur, où j'ai parlé politique avec le frère d'Olive, où la serveuse était noire et charmante et le barman un peu gay sur les bords...
Je me souviens être rentré avec Pwipwi à pattes et nous avons discuté littérature et gonzesses (surtout lui en fait... Je ne me souviens pas lui avoir parlé d'Anna...), nous avons également pissé dans la Seine.
Je me souviens et je suis heureux de l'avoir fait, d'avoir prix deux grands verres d'eau avant de me coucher, ce qui m'a évité un mal de cheveux qui aurait pu être prodigieux. J'ai juste eu un peu la tête tournante et une grande mollesse.
Bref, je me suis bien amusé, même si j'ai apprécié la soirée avec Micha (que je n'avais pas vu depuis longtemps), je regrette de ne pas en avoir profité (la soirée, pas Micha) avec plus de monde.
-- Annonces --
Si vous avez retrouvé mon écharpe bleue de diplômé, vous monteriez de beaucoup dans mon estime personnelle en me la remettant.
Si vous avez de quoi remplir ce gruyère qui ressemble vaguement à ma mémoire de la soirée, envoyez-moi un mail, histoire que je meure moins bête.
Bon, je m'en doutais bien un peu depuis pas mal de temps déjà, mais bon, pour le coup, c'est vraiment fini. Plus d'éventuelle vengeance de mon administration si je fais des bêtises à l'école, plus de crainte de TIG de la part du Bocal en cas de grabuge en SM.
Je suis arrivé aux bâtiments de l'Unesco pour la cérémonie avec mes parents vers 17h. Une file d'attente déjà fort longue nous a permis de repérer l'entrée. VIP oblige, j'entre en passant devant tous les invités, laissant mes géniteurs attendre dehors, pour retrouver plein d'anciennes têtes (de têtes d'anciens plutôt). Une fois dans le hall avec ma zolie écharpe bleu texture soie de diplômé, je salue tout plein de mes anciens camarades et ça cause à tout va.
Arrive le moment où on nous fait rentrer dans la salle de "spectacle" à proprement parler. Cela faisait un peu Assemblée Nationale avec les tables feutrement éclairée, les emplacements pour les micros, la disposition légèrement amphithéâtrale, la grande estrade et le symbole de l'Unesco derrière. Un p'tit bonjour à une Nella en robe noire que j'essaie vainement et veine-ment de soudoyer pour que mes parents aient la meilleure place. Je prends place à la mienne (que j'avais de réservée bien sûr) et j'attends.
Les discours sont assez longuets, les Masteres passent avant nous. Le chaleureux accueil que nous faisons à notre bien (?)-aimé (?) directeur et quelques allusions bien placées dans son discours me chauffent encore plus le cœur de cette ambiance épitéenne.
La remise se fait pas spécialisation dans l'ordre : CSI, SRS, GISTR, SCIA, SIGL et MTI (manque les TCOM, mais bon, personne ne les connait alors...). Les majors de promo font leur discours à leur tour (petit honneur à Éric Keller qui en fait un en or).
Notre tour arrive relativement pitoyablement car ni notre chef de spé, ni notre major ne sont présents (pour le chef de spé, c'est moins grave). En plus le premier de la liste s'est fait oublié lors de l'appel, et c'est évidemment durant mon entrée que le cafouillage pour le rattraper se fait. Enfin bon...
Poignées de mains, félicitations de Jojo et du Président Ionis, remise du papier, photo, et je prends place sur l'estrade sur laquelle se tiennent déjà mes camarades des autres options. Ça fait du monde, je suis tout au fond, sur le bord de l'estrade, prêt à tomber et à me rompre le cou dans d'atroces râles d'agonie. Mais en fait non, ça tient. Mes collègues SCIA et moi-même gueulons un peu pour que David Doukhan, un énergumène sympathique mais au style quelque peu baba-cool fasse le discours à la place du major absent. L'acoustique étant déplorable sur scène, nous n'entendons rien des conneries qu'il a du sortir. Faudra que je lui demande à l'occasion.
Bref, bonne ambiance sur l'estrade, et grosse marrade quand on découvre qu'en fait, le papier qu'on nous a remis n'est qu'un bon pour aller chercher le vrai diplôme au cocktail. Pourquoi faire simple...
Cocktail time ! Nous montons au septième avec ascenseur, je me fais remettre mon vrai diplôme 100% pur porc (enfin !) et zou ! Au bar ! Les serveurs nous octroient des doses fort généreuses pour les boissons, ce dont je leur sais gré, et j'en profite honteusement. Je cause avec plein de gens dont je ne ferai pas la liste ici de peur d'en oublier. Je citerai pour des raisons évidentes Pedro et Chiche. Mes parents, pas forcément très à l'aise avec plein de gens inconnus, se retirent relativement tôt. Je continue de me moisir le foie à coups de whiskys-coca. À partir de ce point, mes souvenirs deviennent plus vagues.
Je me souviens de Pedro qui s'en est allé parce que Pedrette l'attendait en bas, puis est revenu parce que Pedrette était en retard, m'a forcé à finir mon verre pour en reprendre un avec lui, est finalement reparti pour de bon.
Je me souviens d'avoir rejoins une deuxième salle de cocktail où plus de monde restait.
Je me souviens y avoir signé le Yearbook de Nathalie, prof d'algo, avec son stylo rouge de maitresse d'école qui m'a beaucoup inspiré pour mon petit mot (lequel doit justement contenir le même genre de pensée...)
Je me souviens que Vineus m'a parié un restaurant si j'arrivais à rouler une pelle à ladite Nathalie, chose que je n'ai pas tenté mais que j'ai quand même conçu.
Je me souviens avoir beaucoup parlé avec Madame Cavatortaaaaaaaaa, directrice des classes prépa et Marie Moin, prof de droit. Je me souviens d'ailleurs avoir avoué à cette prof' que le devoir qu'elle nous avait donné à faire, et ben c'est un ami juriste qui l'avait fait à notre place et que je vous ai quand même un peu eue sur ce coup-là.
Je me souviens avoir fait la bise à mon ex-Directeur, à Akim, à deux femmes de la com' dont je ne me souviendrai jamais qui est qui et certainement à toutes les personnes de l'administration à portée de lèvres.
Je me souviens avoir causé avec NellA, l'avoir "rassurée" que quand je suis bourré, je reste quand même sérieux et que je n'irai pas jouer au gros lourd dragueur bourré.
...
Je me souviens être sorti de l'Unesco et m'être retrouvé devant le bar qui était prévu comme "after" avec Micha, sa maman et son compagnon, Pwipwi, Olive, son frère et sa compagne... et je crois que c'est tout. Pour une raison qui m'est encore inconnue, nous ne sommes pas allé rejoindre les autres (y étaient-ils seulement ? J'ai un vague souvenir de Bourriquet dehors...).
Je me souviens d'un vague voyage dans le métro et du long tapis roulant de Châtelet.
Je me souviens plus ou moins bien d'un bar dans lequel on a encore un peu bu, certains mangé, où j'ai été retirer de l'argent à un distributeur, où j'ai parlé politique avec le frère d'Olive, où la serveuse était noire et charmante et le barman un peu gay sur les bords...
Je me souviens être rentré avec Pwipwi à pattes et nous avons discuté littérature et gonzesses (surtout lui en fait... Je ne me souviens pas lui avoir parlé d'Anna...), nous avons également pissé dans la Seine.
Je me souviens et je suis heureux de l'avoir fait, d'avoir prix deux grands verres d'eau avant de me coucher, ce qui m'a évité un mal de cheveux qui aurait pu être prodigieux. J'ai juste eu un peu la tête tournante et une grande mollesse.
Bref, je me suis bien amusé, même si j'ai apprécié la soirée avec Micha (que je n'avais pas vu depuis longtemps), je regrette de ne pas en avoir profité (la soirée, pas Micha) avec plus de monde.
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Si vous avez retrouvé mon écharpe bleue de diplômé, vous monteriez de beaucoup dans mon estime personnelle en me la remettant.
Si vous avez de quoi remplir ce gruyère qui ressemble vaguement à ma mémoire de la soirée, envoyez-moi un mail, histoire que je meure moins bête.
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