Le boxer, c'est bien, mais il faut qu'il soit
relativement moulant. Les "jambes" qui se détendent avec comme résultat du tissu qui flotte, c'est moche. De plus, lors de l'enfilage matinal,
non pas de Madame, mais du pantalon, un tissu fourbe et lâche provoquera
la remontées des dites "jambes", ce qui est über-chiant : il faut
redescendre icelles sans pour autant descendre le pantalon (bé oui, s'il
faut renfiler le pantalon, alors nous entrons dans ce que notre jargon
appelle une « boucle infinie »).
Pour
la couleur, le sombre reste toujours une valeur sûre, mais le blanc
avantage tout de même vachement la silhouette de notre éminent membre
(même si nous n'égalerons jamais Monsieur P. de la M. à ce niveau-là (ceci est une private joke)). Monsieur le
Chien (c'est un gens bien : il aime les pieds et c'est un poujadiste à œillères) l'illustre très bien dans une ancienne note de son blog.
Or donc, boxers, oui, mais à l'instar des pipes de Saint-Claude : bien taillées.
Ceci étant dit, je passe en mode feu
alt.talk.mylife : j'ai mis un slip il n'y a pas si longtemps. Si. Un
vieux sous-vêtement qui traînait dans mon armoire, ce qui ne l'empêchait
pas d'être aussi propre que la partie de moi-même qu'il est sensé
contenir. Aussi, profitant d'un coup de folie passager (ou -gère, je
vous laisse le choix de l'accord), le mis-je.
L'absence
des "jambes" du boxer laisse une sensation de manque assez marquée.
L'habitude, très certainement. Cependant, le fait d'avoir le serrage des
coutures au niveau de l'aine et non plus des cuisses est plutôt
agréable. C'est moins gênant d'avoir une compression (légère hein, ce
n'est pas un baudrier non plus) au niveau d'une articulation que d'un
muscle. Cela fait plus... naturel.
Reste
l'esthétique du slip qui n'a pas vraiment le vent en poupe cette
époque-ci. Je ne vois pas vraiment pourquoi... Le haut des cuisses d'un
homme n'a pourtant rien de bien plus moche que le reste de la jambe...
Peu me chaut perso. Peut-être que la proximité entre le monde extérieur
et le contenu du slip (bien plus accentuée qu'avec un boxer ou un
caleçon) gêne certain. Peut-être que certains esprits non-aventureux ne
peuvent vivre à l'aise avec un risque d'évasion testiculaire aussi
grand. N'ayant pas ce genre de crainte, je ne saurais me prononcer.
Du coup, les slips, je dis oui aussi. Mais peut-être pas en société.
Les caleçons,
j'en fus victime durant mes années de collège, où le slip était
ringardisé et où les caleçons Athena étaient considérés comme
top-classes. Je m'y suis donc mis et m'en suis accomodé. L'expérience ne
fut pas traumatisante, mais lorsque j'eus goûté au port des
boxers (je ne me souviens plus des raisons d'une telle révolution
sous-vestimentaire d'ailleurs), je n'y suis plus jamais retourné. Il m'en reste un que je mets sporadiquement, davantage pour me confirmer que je n'aime pas ça que pour autre chose.
Pourquoi non ? Le manque de soutien principalement. Si les poitrines féminines n'auraient pas besoin de soutien-gorge,
dans pas mal de cas, nos bourses masculines souffrent quand elles n'en
ont pas. Lorsque l'on s'assoit, lorsque l'on saute, lorsque l'on court et toutes ces activités tellement mises en avant dans les anciennes réclames de produits menstruels,
le fait de ne pas avoir un entre-jambe bien ordonné et bien calé peut
provoquer de nombreuses gênes, et augmente le risque d'accidents
simili-castrateurs (ceci dit, il m'est arrivé un petit souci
testiculaire alors que je faisais du vélo équipé d'un boxer. N'accablons
pas les caleçons de tous les maux. Il va mieux depuis, rassurez-vous).
Personnellement moi-même, je n'utiliserais des caleçons ou autres sous-vêtements lâches que dans les rares cas où il me faut dormir habillé. Pour le quotidien, le maintien des slips ou des boxers me sied bien mieux.
Je
n'ai pas encore eu l'occasion d'essayer un string à ma taille, je ne
pourrai donc pas vous faire part de mon avis sur cette question.
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