24 mars 2007

C'est parti pour l'échec

J'ai fait un bel enchaînement depuis hier!

Hier soir donc, j'étais fortement motivé pour sortir, aller prendre une ou deux pintes et traîner sur les dancefloors histoire de goûter aux mets locaux. J'étais donc sur le point de me faire plus beau que je ne le suis déjà quand Patrick (pas le saint, le type avec qui j'ai été voir la parade le week-end dernier lors de la célébration du saint en question), m'envoie un message comme quoi est-ce que ça me dirait d'aller vider quelques pintes avec lui.

Arf! C'est pas que je l'aime pas, mais disons qu'avec lui et les gars avec qui j'ai fêté la St Patrick, c'est pas forcément le plan pour aller chasser les minettes. Ils sont sympas, mais pas très très fun. Il leur manque ce petit grain de folie qui me donnerait vraiment envie de traîner avec eux. Mais bon, j'allais pas lui fournir une excuse foireuse alors que c'est la première fois qu'il m'invite à boire un coup. Je lui réponds donc que ouais, pas de problème.

Finalement, l'objectif de la soirée est d'aller chez un gars (toujours vu à la St Pat) histoire de regarder quelques flims. Hmmm... Soirée geek en vue (ouais, ils sont moins graves qu'à l'Epita, mais ce sont un peu de geeks quand même). Pas glop! J'ai pas quitté ceux de Paris pour me jeter dans les bras de ceux de Dublin. (des français en plus! Donc vraiment aucun avantage, même pas linguistique) Mais bon, trop tard, j'ai dit oui, et puis bon, faut quand même que je me fasse des amis.

Un truc qu'il faut savoir ici, c'est que le terme "Dublin" désigne l'agglomération, et non la ville. Donc ici, j'habite dans le centre ville. Ce n'est que lorsque l'on passe les routes périphériques que l'on sort du centre ville. Je dis ça parce que nous sommes effectivement allé au Nord de Dublin, mais hors du centre ville. Un gros quart d'heure en bus, c'est pas la mort, mais ça suffit pour se retrouver dans une espèce de quartier pavillonnaire, fort neuf, mais fort isolé également. Rien à voir avec ce qu'on peut trouver aux alentours de Paris bien sûr: c'est propre, calme, pas mal famé. Mais paumé! Détail qui tue: on a du traverser à pied une ligne du DART (RER local pour ceux qui ne suivent pas) pour arriver à l'appart' du gars, et ben les barrières sont encore manipulées à la main! Tu parles d'un pays!

Bref, on arrive, on se pose, on cause un peu, on sirote une ou deux bières et on se regarde MASH. (film culte que je n'avais pas encore découvert) Bon, c'est bien, mais c'était pas forcément le programme que je m'étais imaginé. Je pensais plutôt aller remuer mon popotin sur de la mauvaise musique et tenter de dompter de l'Irlandaise (ou autre nationalité, je ne suis pas regardant), et ben non, j'ai passé ma soirée avec deux mecs un peu blasant à regarder un flim sur un mur blanc. (ouais, Karl, le mec chez qui nous étions, a un vidéoprojecteur) Premier échec!

Ensuite de quoi, vu l'heure tardive à laquelle nous sommes arrivée, Karl nous ramène en bagnole dans le centre ville. Comme ce mec est un peu du genre à enculer les mouches et à jamais être content, il se plaint comme quoi la voiture fait du bruit. Vu l'âge de ladite caisse, je dis que c'est certainement dû au manque de fraîcheur de la voiture. Soit. Mais arrivé sur les bords de la Liffey (le fleuve qui traverse le centre ville), le bruit, qui s'était intensifié au cours du voyage, devient carrément un bruit de pneu crevé. Et effectivement, le pneu arrière gauche est complètement à plat!

Il se gare donc sur un parking pas loin, et nous v'là (enfin *les* v'là, je n'ai pas aidé parce qu'ils étaient déjà deux sur le changement de roue et que de toute façon, je n'avais jamais vu changer une roue auparavent) à remplacer le défunt peuneu à deux heures du matin. Deuxième échec!
Heureusement, ça ne nous (les) prend pas plus de dix minutes à changer tout ça, et du coup, Karl m'a ramené chez moi vers deux heure et demie.

Aujourd'hui, je voulais aller au ciné pour me prendre une carte illimitée car je ne suis qu'à vingt minutes à pied dudit ciné et que vu le prix des séances (10E), j'etais clairement gagnant! J'y go, avec un relevé bancaire comme on me l'avait dit quand j'y suis allé avant-hier pour voir "L'illusioniste".

En passant, il fait un temps merveilleux aujourd'hui. Soleil, léger vent frisquet qui amène plein d'odeurs. Dans les petites rues calmes, sans vent, cela sentait clairement l'été dans les rues du Châtelet (mon $HOME). En passant à côté de mecs qui nettoyaient une façade au Karsher, ça sentait bon le savon comme, bizarrement, comme la colle que l'on utilise pour changer les papiers peints. Près de la Liffey, le vent apportait de l'air iodé qui m'a forcément rappelé mes vacances sur la cote Atlantique. Chouette titillement de l'odorat quoi!
Enfin bref, une fois dans le ciné, je vais au stand qui s'occupe de distribuer les cartes illimitées et, surprise! Ils ne peuvent pas faire de prélèvements bancaires sur les comptes français. (le format des numéros de compte n'est pas compatible! Non mais franchement!) Ou alors, me dit le gars, carte de crédit et tu payes ton année d'abonnement en une fois. 17,50 x 12 = 210E. C'est sûrement intéressant, mais pour le moment, mon compte ne permet pas de payer une tele somme en une fois. Troisième échec!

Dépité, de décide de rentrer histoire de voir s'il n'y a pas un moyen de moyenner avec UGC (en fait non). Arrivé en haut de la longue rue qui descend jusqu'à près de chez moi, je vois une grosse fumée noire qui s'y élève (de la route). Ah ben d'accord, un incendie! Comme c'est sur mon chemin, ça me donne une bonne excuse d'approcher et de découvrir mon premier incendie. En fait, c'est la camionette des laveurs de façade au Kärsher qui flambe. Un gros BOUM se fait entendre quand un pneu éclate. Les pompiers arrivent en même temps que moi et te torchent le truc vite fait bien fait.

C'est pas vraiment un échec, mais bon, encore une péripétie malheureuse (pas pour moi, mais quand même). Bon, je vais essayer de bidouiller dans mes sous histoire de voir si je peux supporter un trou de 210E, parce que y'a des films que j'ai vraiment envie d'aller voir...

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