Ma première expérience de conduite à la mode rosbeef! Et quelle!
Il y a quelques temps, avec le groupe de radasses, nous avions eu l'idée d'organiser un voyage au Connemara tous ensembles, en louant un mini-bus ou un véhicule du même gabarit pour que ce soit plus sympa. Il est apparu que ce week-end était le seul logistiquement faisable pour tous, mais malheureusement, ces demoiselles avaient d'autres plans. Mais nous autres mâles avons décidé de faire ce voyage malgré tout (ce qui a finalement été plus facile, ne serait-ce que parce que louer un véhicule contenant plus de 7 personnes pour ce week-end n'était pas chose aisée).
Nous avons eu une petite frayeur au moment de prendre les clefs de la voiture: l'agence avait refusé ma carte parce qu'il n'y avait pas 800E sur mon compte pour l'assurance. Oui, moi je veux juste louer une voiture a 30E la journée pour me balader, pas forcément louer un car de prostituées... Enfin elle a trouvé une formule à 100E de caution, et nous sommes donc partis.
Mes premiers kilomètres à gauche ne furent pas ce que je pourrais qualifier d'"aisés". Un grand merci à mon co-pilote qui m'a prévenu moultes fois que je lorgnais les rétroviseurs des voitures garées à gauche de trop près, que je m'engageais dans les rues du mauvais côté et pour avoir lu les panneaux à ma place tellement j'étais concentré sur la route. Le levier de vitesse à gauche n'est pas si déstabilisant que ça. On s'y habitue très vite, même si l'on est forcément moins habile pour tenir le volant de la main droite et manoeuvrer le levier de la gauche. Les pédales sont dans le même ordre, ce qui est heureux.
Enfin bref, après quelques difficultés à sortir de Dublin et trouver la bonne route, nous v'là partis en direction de Limerick, sur la côte Ouest de l'Irlande, au Sud de Galway. Route longue et sans encombre, j'en profite pour m'habituer à caler mes points de repère du bon côté de la route et manoeuvrer le levier de vitesse plus aisément.
Limerick étant (enfin étant censé être) une grande ville, nous craignions galérer à trouver notre chemin vers la côte et les falaises de Moher. Haha! On se serait cru dans une ville de campagne. Tu parles d'une grande ville! Décidément, l'Irlande est vraiment un petit pays...
Nous trouvons donc notre chemin jusqu`à notre prochaine étape, un petit bled à mi-chemin entre Limerick et les falaises. Nous y mangeons, nous nous trompons de chemin à la sortie, nous corrigeons notre trajectoire et nous v'là partis vers l'Atlantique. Les routes commencent à être sauvages et très belles. Nous arrivons enfin aux falaises quelque cinq heures après notre départ de Dublin. Bon, c'est toujours aussi beau, surtout que pour le coup, nous avons tout le temps pour visiter et le Soleil est au rendez-vous.
Nous repartons vers Galway, traversons Galway avec quelques difficultés pour trouver la route que nous voulions prendre pour rejoindre le Connemara. Nous la trouvons finalement, et nous longeons la côte sous une succession d'averses et d'éclaircies de Soleil couchant magnifiques. Arrivés à un croisement, je choisis (un peu arbitraitement dois-je admettre) la route d'en face qui paraît monstrueusement paumée, et donc prometteuse en paysages sauvages. Effectivement, nous ne sommes pas déçus et j'y découvre le paysage le plus beau qu'il m'a été donné de voir (si, si!). Nous retrouvons la civilisation après une bonne série de dizaines de minutes. J'avais prévu de faire une montée jusqu'à l'Abbey de Kylemore, qui était le "terminus" du tour que j'avais fait en bus la première fois, mais ces cons-là sont fermés (faut dire qu'il se fait un peu plus de 20h). Bon, tant pis, de toutes façons, c'est pas une grande perte. Nous revenons donc sur Galway et direction Dublin, ou nous rendons la voiture vers 1h du matin après avoir longuement tourné pour trouver une station service et remplir la titine de bibine.
Notre trajet: pour à peu près 700km.
Mes jambes ne répondaient plus beaucoup après ça... Faut dire qu'une Fiat Punto, c'est pas vraiment fait pour les grands comme moi.
Enfin dorénavant, quand ma famille ou mes amis viendront me visiter ("message_subliminal" ce qu'ils feront dans un futur proche j'espère ), je leur ferai ce tour. Non seulement ce n'est pas très cher, mais on découvre des paysages fabuleux.
Le lendemain, dimanche soir donc, nous avons été boire un verre avec Anna, ma Néo-Zélandaise. Ma foi, ce ne fut pas une grande effusion d'affection. Un bisou pour se dire bonjour, un autre pour se dire au revoir, ce fut tout. Je soupçonne que c'est surtout la Guinness qui l'a ramenée dans mon lit la semaine dernière... Bah! J'ai toujours l'Italienne qui attend.
Sujet un peu plus sérieux: le travail. Je commence sérieusement à me faire chier. Les tâches sont inintéressantes au possible, mon patron, bien que très gentil "humainement" parlant, est vraiment un mauvais informaticien (je me trouve un peu gonflé de dire ça alors que son logiciel fonctionne et fait des trucs assez sympa avec des bases de données, mais son code est extrêmement mal foutu et puis finalement, y'a vraiment rien de compliqué derrière tout ça... C'est juste une interface ingénieusement ergonomique, mais aucun algorithme derrière. Comme dirait Akli, c'est du "select from where"), enfin bref, même si j'ai une place déjà acquise chez eux, je songe sérieusement à trouver une place ailleurs le plus vite possible dès la fin de mon stage.
Le hic, c'est que je suis pris dans un dilemme moral (pour une fois). Déjà, j'ai dit à mon boss que je comptais rester après mon stage (c'était à l'époque ou j'espérais encore que bosser sur des bases de données, plongé dans la culture Microsoft pourrait éventuellement devenir intéressant). Ensuite, mon doute se porte sur ce que je dois dire à mon maître de stage. Surtout quand en fait. Car si je lui annonce maintenant que j'ai envie de me barrer, il va me renvoyer dès la fin de mon stage (je ne pense pas qu'il va me garder et me payer un vrai salaire alors qu'il sait que je me fais chier et que je vais me barrer à la première occasion), mais ça va lui laisser le temps de se retourner et de se réorganiser pour me remplacer. D'un autre côté, si je ne lui dit rien, cela m'assure toujours un job quand mon stage se terminera, mais me casser un peu comme un voleur risque de lui faire assez mal vu la fragilité de la boîte.
Pour le moment, je vais envoyer quelques CV à des boîtes Irlandaises histoire de voir. Si j'ai des réponses positives, je vais tenter de négocier un délai d'embauche suffisant pour que mon boss puisse avoir le temps de s'organiser. Si je n'ai rien, alors je prendrai mon mal en patience. Je pense que c'est la meilleure solution.
Ce qui fait qu'en ce moment, en plus de mon stage, je dois taper un foutu rapport dans lequel je n'ai pas grand chose à mettre étant donné la pauvreté intellectuelle de mon stage, je dois refaire mon CV et lettre de motivation stupidement perdus à la suite d'une fausse manoeuvre et rechercher un job pas trop loin de Dublin... Weee! Que d'action! Je me croirais de retour à l'école!
Si seulement... j'étais entouré de gens compétants là-bas... "sigh"...
Il y a quelques temps, avec le groupe de radasses, nous avions eu l'idée d'organiser un voyage au Connemara tous ensembles, en louant un mini-bus ou un véhicule du même gabarit pour que ce soit plus sympa. Il est apparu que ce week-end était le seul logistiquement faisable pour tous, mais malheureusement, ces demoiselles avaient d'autres plans. Mais nous autres mâles avons décidé de faire ce voyage malgré tout (ce qui a finalement été plus facile, ne serait-ce que parce que louer un véhicule contenant plus de 7 personnes pour ce week-end n'était pas chose aisée).
Nous avons eu une petite frayeur au moment de prendre les clefs de la voiture: l'agence avait refusé ma carte parce qu'il n'y avait pas 800E sur mon compte pour l'assurance. Oui, moi je veux juste louer une voiture a 30E la journée pour me balader, pas forcément louer un car de prostituées... Enfin elle a trouvé une formule à 100E de caution, et nous sommes donc partis.
Mes premiers kilomètres à gauche ne furent pas ce que je pourrais qualifier d'"aisés". Un grand merci à mon co-pilote qui m'a prévenu moultes fois que je lorgnais les rétroviseurs des voitures garées à gauche de trop près, que je m'engageais dans les rues du mauvais côté et pour avoir lu les panneaux à ma place tellement j'étais concentré sur la route. Le levier de vitesse à gauche n'est pas si déstabilisant que ça. On s'y habitue très vite, même si l'on est forcément moins habile pour tenir le volant de la main droite et manoeuvrer le levier de la gauche. Les pédales sont dans le même ordre, ce qui est heureux.
Enfin bref, après quelques difficultés à sortir de Dublin et trouver la bonne route, nous v'là partis en direction de Limerick, sur la côte Ouest de l'Irlande, au Sud de Galway. Route longue et sans encombre, j'en profite pour m'habituer à caler mes points de repère du bon côté de la route et manoeuvrer le levier de vitesse plus aisément.
Limerick étant (enfin étant censé être) une grande ville, nous craignions galérer à trouver notre chemin vers la côte et les falaises de Moher. Haha! On se serait cru dans une ville de campagne. Tu parles d'une grande ville! Décidément, l'Irlande est vraiment un petit pays...
Nous trouvons donc notre chemin jusqu`à notre prochaine étape, un petit bled à mi-chemin entre Limerick et les falaises. Nous y mangeons, nous nous trompons de chemin à la sortie, nous corrigeons notre trajectoire et nous v'là partis vers l'Atlantique. Les routes commencent à être sauvages et très belles. Nous arrivons enfin aux falaises quelque cinq heures après notre départ de Dublin. Bon, c'est toujours aussi beau, surtout que pour le coup, nous avons tout le temps pour visiter et le Soleil est au rendez-vous.
Nous repartons vers Galway, traversons Galway avec quelques difficultés pour trouver la route que nous voulions prendre pour rejoindre le Connemara. Nous la trouvons finalement, et nous longeons la côte sous une succession d'averses et d'éclaircies de Soleil couchant magnifiques. Arrivés à un croisement, je choisis (un peu arbitraitement dois-je admettre) la route d'en face qui paraît monstrueusement paumée, et donc prometteuse en paysages sauvages. Effectivement, nous ne sommes pas déçus et j'y découvre le paysage le plus beau qu'il m'a été donné de voir (si, si!). Nous retrouvons la civilisation après une bonne série de dizaines de minutes. J'avais prévu de faire une montée jusqu'à l'Abbey de Kylemore, qui était le "terminus" du tour que j'avais fait en bus la première fois, mais ces cons-là sont fermés (faut dire qu'il se fait un peu plus de 20h). Bon, tant pis, de toutes façons, c'est pas une grande perte. Nous revenons donc sur Galway et direction Dublin, ou nous rendons la voiture vers 1h du matin après avoir longuement tourné pour trouver une station service et remplir la titine de bibine.
Notre trajet: pour à peu près 700km.
Mes jambes ne répondaient plus beaucoup après ça... Faut dire qu'une Fiat Punto, c'est pas vraiment fait pour les grands comme moi.
Enfin dorénavant, quand ma famille ou mes amis viendront me visiter ("message_subliminal" ce qu'ils feront dans un futur proche j'espère ), je leur ferai ce tour. Non seulement ce n'est pas très cher, mais on découvre des paysages fabuleux.
Le lendemain, dimanche soir donc, nous avons été boire un verre avec Anna, ma Néo-Zélandaise. Ma foi, ce ne fut pas une grande effusion d'affection. Un bisou pour se dire bonjour, un autre pour se dire au revoir, ce fut tout. Je soupçonne que c'est surtout la Guinness qui l'a ramenée dans mon lit la semaine dernière... Bah! J'ai toujours l'Italienne qui attend.
Sujet un peu plus sérieux: le travail. Je commence sérieusement à me faire chier. Les tâches sont inintéressantes au possible, mon patron, bien que très gentil "humainement" parlant, est vraiment un mauvais informaticien (je me trouve un peu gonflé de dire ça alors que son logiciel fonctionne et fait des trucs assez sympa avec des bases de données, mais son code est extrêmement mal foutu et puis finalement, y'a vraiment rien de compliqué derrière tout ça... C'est juste une interface ingénieusement ergonomique, mais aucun algorithme derrière. Comme dirait Akli, c'est du "select from where"), enfin bref, même si j'ai une place déjà acquise chez eux, je songe sérieusement à trouver une place ailleurs le plus vite possible dès la fin de mon stage.
Le hic, c'est que je suis pris dans un dilemme moral (pour une fois). Déjà, j'ai dit à mon boss que je comptais rester après mon stage (c'était à l'époque ou j'espérais encore que bosser sur des bases de données, plongé dans la culture Microsoft pourrait éventuellement devenir intéressant). Ensuite, mon doute se porte sur ce que je dois dire à mon maître de stage. Surtout quand en fait. Car si je lui annonce maintenant que j'ai envie de me barrer, il va me renvoyer dès la fin de mon stage (je ne pense pas qu'il va me garder et me payer un vrai salaire alors qu'il sait que je me fais chier et que je vais me barrer à la première occasion), mais ça va lui laisser le temps de se retourner et de se réorganiser pour me remplacer. D'un autre côté, si je ne lui dit rien, cela m'assure toujours un job quand mon stage se terminera, mais me casser un peu comme un voleur risque de lui faire assez mal vu la fragilité de la boîte.
Pour le moment, je vais envoyer quelques CV à des boîtes Irlandaises histoire de voir. Si j'ai des réponses positives, je vais tenter de négocier un délai d'embauche suffisant pour que mon boss puisse avoir le temps de s'organiser. Si je n'ai rien, alors je prendrai mon mal en patience. Je pense que c'est la meilleure solution.
Ce qui fait qu'en ce moment, en plus de mon stage, je dois taper un foutu rapport dans lequel je n'ai pas grand chose à mettre étant donné la pauvreté intellectuelle de mon stage, je dois refaire mon CV et lettre de motivation stupidement perdus à la suite d'une fausse manoeuvre et rechercher un job pas trop loin de Dublin... Weee! Que d'action! Je me croirais de retour à l'école!
Si seulement... j'étais entouré de gens compétants là-bas... "sigh"...
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