Mais que des français(e)s...
Cette semaine fut particulièrement intéressante, que ce soit niveau travail ou relations humaines.
Une fois n'est pas coutume, je vais parler de mon stage (vite fait). Je suis donc dans une start-up basée dans un petit village au Sud de Dublin. La société tourne autour du logiciel qu'à développé mon boss depuis 6 ans, sur son temps libre un peu au détriment de sa famille d'ailleurs. Nous sommes trois, dont mon boss français et une ex-collègue à lui qu'il a réussi à engager pour faire vivoter le bazar. Contraste important entre l'école et mon environnement de travail, puisque je passe du tout Unix au tout Microsoft (ce qui me permet aujourd'hui de cracher de façon justifiée sur Windows et la culture Microsoft). Mes anciens outils me manquent, mais je prends cela avec philosophie en me disant qu'à défaut de prendre du plaisir à travailler, au moins mon expérience s'en voit augmentée.
Mon travail consiste surtout à développer une application permettant de faire presque tout pareil que le logiciel original, mais sur Internet. Ce n'est pas du développement Web comme on pourrait le penser, la partie chiante genre HTML ou Javascript est extrêmement limitée. C'est surtout du C# et ASP.NET... Bon, c'est pas forcément glorieux non plus, mais c'est toujours un item de plus sur mon CV. En fait, ce client web est à développer en "fil rouge", c'est-à-dire que je m'en occupe si je n'ai pas d'autre tâche à faire, et si possible, que je m'en charge sur mon temps libre, en échange d'une prime relativement goulue si j'arrive à tout mener à bien avant la fin juin. Ma foi, je suis légèrement en retard par rapport au calendrier, un peu parce que j'ai quand même envie de faire autre chose que continuer le boulot en rentrant chez moi le soir (sans compter qu'il y a toujours ce foutu rapprort à continuer (commencer?)), mais aussi parce que je dois réutiliser le code de porc immonde de mon boss et que le décryptage de lignes de C# sans commentaire et mal foutu me prend singulièrement la tête. Mais bon, j'ai eu un regain de motivation, donc en ce moment, je concentre tout de même mes efforts sur ce projet "annexe".
Sinon, je me charge également un peu de support client (très bon pour mon anglais et le "choc culturel"), bidouiller à droite à gauche et mettre mes mains dans le camboui Microsoft pour que le logiciel soit certifié "Windows Vista" (le plus rageant, c'est de passer du temps à essayer de régler un bug alors que le problème vient de Windows...).
En fait, si je cause de mon boulot, c'est parce que cette semaine est un peu sortie de l'ordinaire par le fait que j'ai représenté (avec mes deux autres collègues, faut pas déconner non plus), notre petite et vaillante entreprise dans un salon sur l'informatique en Irlande. Deux jours à piétiner dans les quelques mètres carrés de notre stand, à distribuer des feuillets et répéter les mêmes phrases encore et toujours, avec l'accent français qui se fait de plus en plus entendre au fur et à mesure que la fatigue se fait sentir. J'ai tout de même apprécié ces jours car pour une fois, j'ai du causer anglais à plein de gens, et également du comprendre les différents accents que l'on pouvait m'offrir (entre les vieux qui ont un accent irlandais à couper au couteau, ceux qui maugréent, les étrangers qui ont également leur accent, ceux qui n'obtempèrent pas quand je leur demande gentiment de ralentir leur débit de parole...).
J'ai également joué de mon charme avec une femme dans un stand à côté du nôtre. Pas forcément avec une idée derrière la tête, mais j'avais l'air de lui plaire. Par contre, j'aurais bien voulu avoir le même effet sur une indienne dans le stand en face du nôtre, une jeune, sans alliance, avec un sourire qui, même s'il était forcé pour attirer les badauds, n'en restait pas moins charmant. Moi qui ne suis pas trop fana des typées étranger (exception faite des asiatiques), j'ai trouvé cette jeune femme particulièrement attirante. J'ai discuté avec elle un petit peu, mais bon... pas évident de tenter une quelconque approche personnelle dans un milieu si professionnel (pour moi en tout cas). Enfin... au final, elle m'aura permis d'un peu mieux supporter l'attente debout (oui, parce qu'il n'y avait pas grand monde).
Bon, maintenant que la semaine de travail est écoulée, passons au week-end.
Je sais plus si j'ai causé de Raphaël, un pote de Mokuhi qui est arrivé à Dublin y'a pas très longtemps pour y travailler. Sympathique, mais parfois un peu trop lourd à mon goût. Ce n'est pas quelqu'un avec qui je lierais une amitié profonde. Le genre de gars qui fait survivre les mauvais traits de l'adolescence (l'immaturité globalement) alors que je préfère les gens qui ont encore un grain de folie enfantine. Enfin bref, ce zig nous a amené, mon coloc' et moi-même, dans une soirée à l'autre bout de Dublin, organisée par des amis à des coloc' à lui. C'était plus le genre "réunion de potes dans les canapés" que "fiesta avec dancefloor et gonzesses en chaleur". Très international comme moment (ce qui est très commun à Dublin en fait): deux Allemands, un Japonais, une Argentine, un Lithuanien et forcément... plein de Français. C'est d'ailleurs avec deux filles compatriotes qu'on lie le plus connaissance. Ayant un peu marre de causer français parmi tous ces étrangers, je laisse mes congénères le soin de choper numéros de téléphone et organiser la future sortie et je commence à tchatcher avec l'Argentine (qui, ma foi, n'est pas très jolie). Avant de partir (de chez cette dernière d'ailleurs), je te m'obtiens son téléphone au cas où j'en aurais marre des Français. Nous rentrons à la maison après avoir traversé tout Dublin à pied.
Le lendemain matin fut vite passé étant donné que je me levai à 12h30. Un regain de motivation m'a fait prendre le bus jusqu'à Tallaght, une ville au Sud-Est de Dublin où est le magasin de bricolage le plus proche (oui, je compte continuer les travaux dans la maison... C'est rigolo de peindre). Reste de la journée à rien branler.
Le soir venu, nous devions retrouver les filles rencontrées la veille à Temple Bar pour boire un coup (lesdites demoiselles habitent justement pas très loin de ce quartier, ce qui pourra s'avérer éventuellement utile dans un futur proche). Sur la place de Temple Bar officiaient deux Noirs qui faisaient du limbo (exercice qui consiste à passer sous une barre assez bassement placée en se penchant en arrière) sur une musique de Sean Paul (private joke inside...). Après leur petite séance, je sors une phrase qui changera le reste du week-end, deux points, ouvrez-les-guillemets: "C'est même pas drôle, on sait déjà qu'il va pas faire tomber le truc. On connaît déjà la fin, comme dans Titanic!". Ces quelques mots ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd, mais dans ceux d'une Française qui étaint assise sur les marches de la place, juste à côté de moi, et qui remarque: "Tiens? On cause de Titanic?". Je répète alors ma phrase en justifiant mes propos, et de fil en aiguille, on va finalement boire le coup avec la demoiselle et ses deux autres amies qui étaient sur les marches également, ainsi que la paire qui était prévue à l'origine (qui en fait est un trio, mais l'une de ce soir était malade la veille et la numéro deux rencontrée hier ne pouvait pas venir ce soir pour des raisons que je n'ai pas jugées bon de me souvenir... Je clair?). Nous v'là donc avec cinq demoiselles à siroter nos nectars, alors que la veille à la même heure, je craignais passer de nouveau une soirée entre couilles avec les deux autres zigs (Raphaël et mon coloc').
Aucune d'entre elle n'était vraiment "tentable" pour des raisons X ou Y. Cependant, cela fait du bien de causer à des filles, même si elles sont Françaises.
Petite anecdote amusante: en sortant du pub et en remontant la rue très mal pavée de Temple Bar, une fille manque de s'éclater la gueule par terre avec ses hauts talons, mais je lui offre galamment mon bras comme appui pour lui éviter son sort fatal qui non seulement aurait pu porter grandement atteinte à son standing, mais vu la tronche de ses chaussure, sa cheville aurait également dégusté à mon avis. Enfin bref, elle me remercie et comme la demoiselle (enfin je la suppose demoiselle vu son âge apparent) était assez imbibée d'alcool, elle se met à discuter avec moi, me dire qu'elle me trouve "nice" ("charmant", "gentil", "sympa", "adorable" ou encore "propre"), me sortir ses quelques connaissances en français une fois que je lui eus décliné ma nationalité. Elle me propose même de la raccompagner chez elle.
Alors là j'imagine déjà les esprits qui salivent en attendant des descriptions salaces... que nenni! Déjà parce qu'il faudrait être sacrément vicieux et exhibitionniste pour raconter ce genre de détails ("sifflote"), aussi parce que la demoiselle en question était incroyablement petite, pas trop jolie, pétée comme un coing et qu'elle habitait à perpète. Petit dialogue qui s'ensuit (en français pour faciliter la chose (enfin surtout pour les lecteurs)):
Moi: Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Tu es ivre et je n'ai pas envie de profiter de la situation.
Elle: Oh! Tu es si charmant/gentil/sympa/adorable/propre...
Moi: J'aurais été moi-même ivre par contre, je ne sais pas si j'aurais refusé
Elle, pas contente: Parce que je ne peux te plaire que si tu es ivre? Sympa!
Moi: Non non! Juste que si j'avais été ivre, j'aurais eu beaucoup moins de scrupules a profiter de la situation.
GOTO Elle
Et puis bon, j'avais pas forcément envie de continuer la soirée avec elles (au pluriel, parce qu'elle était accompagnée d'une amie à elle... pas terrible non plus d'ailleurs), alors on finit par se séparer. Du coup, avec ces conneries, j'ai perdu mon groupe, mais mes camarades ont eu la présence d'esprit de noter un numéro de téléphone pour garder contact.
Ce que nous dès le lendemain. En fait, le premier groupe de filles (rencontrées l'avant-veille) nous avait proposé de les rejoindre à la plage de Malahide (au Nord de Dublin) pour un pique-nique et passer l'après-midi. Seulement, comme le deuxième groupe (rencontré la veille) possède un indicateur de beauté et de fun plus élévé que le premier, nous avons décidé de passer la journée avec ces charmantes demoiselles rencontrées sur les marches de Temple Bar Square grâce à un flim avec Leonardo di Caprio... Nous passons donc l'après-midi dans un petit parc a Donabaye (au Nord de Malahide, donc encore plus au Nord de Dublin si mes calculs sont exaux) à causer et jouer un peu aux cartes.
Nous sommes revenu vers 19h dans le centre ville de Dublin, j'en ai profité pour aller faire un tour au cinéma parce que j'avais une colossale envie de pisser. Et puis aussi pour faire chauffer ma carte illimitée
(Je suis allé voir "Straightheads" avec Gillian Anderson (spéciale dédicasse pour Dana
), que les cinémas français pourraient traduire par "Têtes hautes". Interdit au moins de 18ans ici. C'est effectivement cru, violent, réaliste et psychologique. Pas de quoi coucher un ours, mais ça fait longtemps que je n'avais pas vu un flim qui me prenait aux tripes par son caractère réel... bref.)
Oui, bref, soirée peinarde. Faut dire qu'on était dimanche aussi, et donc demain...
En fait non, pas boulot. Mes collègues se barrent trois jours en Écosse pour je-ne-sais-quoi en rapport avec le boulot. Du coup, aucun intérêt pour moi de venir au bureau pour être tout seul de toutes façons. Donc, re-grasse mat' aujourd'hui! Journée productive: replâtrage massif d'un mur moisi de la maison et grand avancement dans le client web cité plus haut.
Ce soir, nous sommes retournés à Malahide pour passer une soirée avec nos trois "favorites". Elles avaient ramené quelques amis à elles, ce qui fait que j'ai désormais le numéro de deux Italiennes dans mon répertoire (elles s'étaient barrées avant qu'on ait pu échanger nos coordonnées, mais elles ont envoyé un texto à l'une de nos amies pour que cette dernière me file leur numéro, afin qu'on garde contact parce que bon, on a bien sympathisé... Cool!).
Cette soirée était la dernière de celle qui me plaisait le plus dans le groupe (forcément...). Toujours à cause des transports, nous avons du partir relativement tôt. Mais les mails tournèrent, donc je pense garder contact avec elle. Juste au cas où.
Que de social ce week-end! Une dizaine de personnes rencontrées en trois jours, dont je pense garder contact avec la plupart durant mon séjour en terre gaélique. En bien contrairement aux clichés, c'est l'informaticien (c'est-à-dire Bibi) qui a mené la danse tout le long. Si j'avais du compter sur mes deux autres compatriotes, mes remarques sur le Titanic auraient coulé (haha!). Enfin bien quoi! Ceci promet plein de bonnes choses pour les semaines qui viennent (même si je ne ressens pas d'espoir niveau filles).
Cette semaine fut particulièrement intéressante, que ce soit niveau travail ou relations humaines.
Une fois n'est pas coutume, je vais parler de mon stage (vite fait). Je suis donc dans une start-up basée dans un petit village au Sud de Dublin. La société tourne autour du logiciel qu'à développé mon boss depuis 6 ans, sur son temps libre un peu au détriment de sa famille d'ailleurs. Nous sommes trois, dont mon boss français et une ex-collègue à lui qu'il a réussi à engager pour faire vivoter le bazar. Contraste important entre l'école et mon environnement de travail, puisque je passe du tout Unix au tout Microsoft (ce qui me permet aujourd'hui de cracher de façon justifiée sur Windows et la culture Microsoft). Mes anciens outils me manquent, mais je prends cela avec philosophie en me disant qu'à défaut de prendre du plaisir à travailler, au moins mon expérience s'en voit augmentée.
Mon travail consiste surtout à développer une application permettant de faire presque tout pareil que le logiciel original, mais sur Internet. Ce n'est pas du développement Web comme on pourrait le penser, la partie chiante genre HTML ou Javascript est extrêmement limitée. C'est surtout du C# et ASP.NET... Bon, c'est pas forcément glorieux non plus, mais c'est toujours un item de plus sur mon CV. En fait, ce client web est à développer en "fil rouge", c'est-à-dire que je m'en occupe si je n'ai pas d'autre tâche à faire, et si possible, que je m'en charge sur mon temps libre, en échange d'une prime relativement goulue si j'arrive à tout mener à bien avant la fin juin. Ma foi, je suis légèrement en retard par rapport au calendrier, un peu parce que j'ai quand même envie de faire autre chose que continuer le boulot en rentrant chez moi le soir (sans compter qu'il y a toujours ce foutu rapprort à continuer (commencer?)), mais aussi parce que je dois réutiliser le code de porc immonde de mon boss et que le décryptage de lignes de C# sans commentaire et mal foutu me prend singulièrement la tête. Mais bon, j'ai eu un regain de motivation, donc en ce moment, je concentre tout de même mes efforts sur ce projet "annexe".
Sinon, je me charge également un peu de support client (très bon pour mon anglais et le "choc culturel"), bidouiller à droite à gauche et mettre mes mains dans le camboui Microsoft pour que le logiciel soit certifié "Windows Vista" (le plus rageant, c'est de passer du temps à essayer de régler un bug alors que le problème vient de Windows...).
En fait, si je cause de mon boulot, c'est parce que cette semaine est un peu sortie de l'ordinaire par le fait que j'ai représenté (avec mes deux autres collègues, faut pas déconner non plus), notre petite et vaillante entreprise dans un salon sur l'informatique en Irlande. Deux jours à piétiner dans les quelques mètres carrés de notre stand, à distribuer des feuillets et répéter les mêmes phrases encore et toujours, avec l'accent français qui se fait de plus en plus entendre au fur et à mesure que la fatigue se fait sentir. J'ai tout de même apprécié ces jours car pour une fois, j'ai du causer anglais à plein de gens, et également du comprendre les différents accents que l'on pouvait m'offrir (entre les vieux qui ont un accent irlandais à couper au couteau, ceux qui maugréent, les étrangers qui ont également leur accent, ceux qui n'obtempèrent pas quand je leur demande gentiment de ralentir leur débit de parole...).
J'ai également joué de mon charme avec une femme dans un stand à côté du nôtre. Pas forcément avec une idée derrière la tête, mais j'avais l'air de lui plaire. Par contre, j'aurais bien voulu avoir le même effet sur une indienne dans le stand en face du nôtre, une jeune, sans alliance, avec un sourire qui, même s'il était forcé pour attirer les badauds, n'en restait pas moins charmant. Moi qui ne suis pas trop fana des typées étranger (exception faite des asiatiques), j'ai trouvé cette jeune femme particulièrement attirante. J'ai discuté avec elle un petit peu, mais bon... pas évident de tenter une quelconque approche personnelle dans un milieu si professionnel (pour moi en tout cas). Enfin... au final, elle m'aura permis d'un peu mieux supporter l'attente debout (oui, parce qu'il n'y avait pas grand monde).
Bon, maintenant que la semaine de travail est écoulée, passons au week-end.
Je sais plus si j'ai causé de Raphaël, un pote de Mokuhi qui est arrivé à Dublin y'a pas très longtemps pour y travailler. Sympathique, mais parfois un peu trop lourd à mon goût. Ce n'est pas quelqu'un avec qui je lierais une amitié profonde. Le genre de gars qui fait survivre les mauvais traits de l'adolescence (l'immaturité globalement) alors que je préfère les gens qui ont encore un grain de folie enfantine. Enfin bref, ce zig nous a amené, mon coloc' et moi-même, dans une soirée à l'autre bout de Dublin, organisée par des amis à des coloc' à lui. C'était plus le genre "réunion de potes dans les canapés" que "fiesta avec dancefloor et gonzesses en chaleur". Très international comme moment (ce qui est très commun à Dublin en fait): deux Allemands, un Japonais, une Argentine, un Lithuanien et forcément... plein de Français. C'est d'ailleurs avec deux filles compatriotes qu'on lie le plus connaissance. Ayant un peu marre de causer français parmi tous ces étrangers, je laisse mes congénères le soin de choper numéros de téléphone et organiser la future sortie et je commence à tchatcher avec l'Argentine (qui, ma foi, n'est pas très jolie). Avant de partir (de chez cette dernière d'ailleurs), je te m'obtiens son téléphone au cas où j'en aurais marre des Français. Nous rentrons à la maison après avoir traversé tout Dublin à pied.
Le lendemain matin fut vite passé étant donné que je me levai à 12h30. Un regain de motivation m'a fait prendre le bus jusqu'à Tallaght, une ville au Sud-Est de Dublin où est le magasin de bricolage le plus proche (oui, je compte continuer les travaux dans la maison... C'est rigolo de peindre). Reste de la journée à rien branler.
Le soir venu, nous devions retrouver les filles rencontrées la veille à Temple Bar pour boire un coup (lesdites demoiselles habitent justement pas très loin de ce quartier, ce qui pourra s'avérer éventuellement utile dans un futur proche). Sur la place de Temple Bar officiaient deux Noirs qui faisaient du limbo (exercice qui consiste à passer sous une barre assez bassement placée en se penchant en arrière) sur une musique de Sean Paul (private joke inside...). Après leur petite séance, je sors une phrase qui changera le reste du week-end, deux points, ouvrez-les-guillemets: "C'est même pas drôle, on sait déjà qu'il va pas faire tomber le truc. On connaît déjà la fin, comme dans Titanic!". Ces quelques mots ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd, mais dans ceux d'une Française qui étaint assise sur les marches de la place, juste à côté de moi, et qui remarque: "Tiens? On cause de Titanic?". Je répète alors ma phrase en justifiant mes propos, et de fil en aiguille, on va finalement boire le coup avec la demoiselle et ses deux autres amies qui étaient sur les marches également, ainsi que la paire qui était prévue à l'origine (qui en fait est un trio, mais l'une de ce soir était malade la veille et la numéro deux rencontrée hier ne pouvait pas venir ce soir pour des raisons que je n'ai pas jugées bon de me souvenir... Je clair?). Nous v'là donc avec cinq demoiselles à siroter nos nectars, alors que la veille à la même heure, je craignais passer de nouveau une soirée entre couilles avec les deux autres zigs (Raphaël et mon coloc').
Aucune d'entre elle n'était vraiment "tentable" pour des raisons X ou Y. Cependant, cela fait du bien de causer à des filles, même si elles sont Françaises.
Petite anecdote amusante: en sortant du pub et en remontant la rue très mal pavée de Temple Bar, une fille manque de s'éclater la gueule par terre avec ses hauts talons, mais je lui offre galamment mon bras comme appui pour lui éviter son sort fatal qui non seulement aurait pu porter grandement atteinte à son standing, mais vu la tronche de ses chaussure, sa cheville aurait également dégusté à mon avis. Enfin bref, elle me remercie et comme la demoiselle (enfin je la suppose demoiselle vu son âge apparent) était assez imbibée d'alcool, elle se met à discuter avec moi, me dire qu'elle me trouve "nice" ("charmant", "gentil", "sympa", "adorable" ou encore "propre"), me sortir ses quelques connaissances en français une fois que je lui eus décliné ma nationalité. Elle me propose même de la raccompagner chez elle.
Alors là j'imagine déjà les esprits qui salivent en attendant des descriptions salaces... que nenni! Déjà parce qu'il faudrait être sacrément vicieux et exhibitionniste pour raconter ce genre de détails ("sifflote"), aussi parce que la demoiselle en question était incroyablement petite, pas trop jolie, pétée comme un coing et qu'elle habitait à perpète. Petit dialogue qui s'ensuit (en français pour faciliter la chose (enfin surtout pour les lecteurs)):
Moi: Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Tu es ivre et je n'ai pas envie de profiter de la situation.
Elle: Oh! Tu es si charmant/gentil/sympa/adorable/propre...
Moi: J'aurais été moi-même ivre par contre, je ne sais pas si j'aurais refusé
Elle, pas contente: Parce que je ne peux te plaire que si tu es ivre? Sympa!
Moi: Non non! Juste que si j'avais été ivre, j'aurais eu beaucoup moins de scrupules a profiter de la situation.
GOTO Elle
Et puis bon, j'avais pas forcément envie de continuer la soirée avec elles (au pluriel, parce qu'elle était accompagnée d'une amie à elle... pas terrible non plus d'ailleurs), alors on finit par se séparer. Du coup, avec ces conneries, j'ai perdu mon groupe, mais mes camarades ont eu la présence d'esprit de noter un numéro de téléphone pour garder contact.
Ce que nous dès le lendemain. En fait, le premier groupe de filles (rencontrées l'avant-veille) nous avait proposé de les rejoindre à la plage de Malahide (au Nord de Dublin) pour un pique-nique et passer l'après-midi. Seulement, comme le deuxième groupe (rencontré la veille) possède un indicateur de beauté et de fun plus élévé que le premier, nous avons décidé de passer la journée avec ces charmantes demoiselles rencontrées sur les marches de Temple Bar Square grâce à un flim avec Leonardo di Caprio... Nous passons donc l'après-midi dans un petit parc a Donabaye (au Nord de Malahide, donc encore plus au Nord de Dublin si mes calculs sont exaux) à causer et jouer un peu aux cartes.
Nous sommes revenu vers 19h dans le centre ville de Dublin, j'en ai profité pour aller faire un tour au cinéma parce que j'avais une colossale envie de pisser. Et puis aussi pour faire chauffer ma carte illimitée
(Je suis allé voir "Straightheads" avec Gillian Anderson (spéciale dédicasse pour Dana

Oui, bref, soirée peinarde. Faut dire qu'on était dimanche aussi, et donc demain...
En fait non, pas boulot. Mes collègues se barrent trois jours en Écosse pour je-ne-sais-quoi en rapport avec le boulot. Du coup, aucun intérêt pour moi de venir au bureau pour être tout seul de toutes façons. Donc, re-grasse mat' aujourd'hui! Journée productive: replâtrage massif d'un mur moisi de la maison et grand avancement dans le client web cité plus haut.
Ce soir, nous sommes retournés à Malahide pour passer une soirée avec nos trois "favorites". Elles avaient ramené quelques amis à elles, ce qui fait que j'ai désormais le numéro de deux Italiennes dans mon répertoire (elles s'étaient barrées avant qu'on ait pu échanger nos coordonnées, mais elles ont envoyé un texto à l'une de nos amies pour que cette dernière me file leur numéro, afin qu'on garde contact parce que bon, on a bien sympathisé... Cool!).
Cette soirée était la dernière de celle qui me plaisait le plus dans le groupe (forcément...). Toujours à cause des transports, nous avons du partir relativement tôt. Mais les mails tournèrent, donc je pense garder contact avec elle. Juste au cas où.
Que de social ce week-end! Une dizaine de personnes rencontrées en trois jours, dont je pense garder contact avec la plupart durant mon séjour en terre gaélique. En bien contrairement aux clichés, c'est l'informaticien (c'est-à-dire Bibi) qui a mené la danse tout le long. Si j'avais du compter sur mes deux autres compatriotes, mes remarques sur le Titanic auraient coulé (haha!). Enfin bien quoi! Ceci promet plein de bonnes choses pour les semaines qui viennent (même si je ne ressens pas d'espoir niveau filles).
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